Occurences de l'expression

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pour REGNARD, Jean-Francois

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LA SÃ‰RÃ‰NADE (1694)

Je vous dis encore une fois que madame n'est pas au logis, et qu'il faut que vous reveniez, si vous voulez lui parler. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Cependant, Marine, dis-lui que j'ai vendu un collier à la personne qui doit épouser mademoiselle sa fille. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Oui, mais ceux qui font des mariages ne s'embarrassent guère du succès ; et quand ils ont reçu leur pot-de-vin, et que le poisson est dans la nasse, sauve qui peut. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Oui, pour des ladres comme vous, qui ne connaissent d'autre bonheur que celui d'amasser du bien, et de faire travailler leur argent à gros et très gros intérêt : mais pour une jeune personne comme Léonor, qui cherche à passer ses jours dans le plaisir, vous trouverez bon, s'il vous plaît, vous et madame sa mère, qu'elle préfère l'agréable à l'utile ; et que moi, de mon côté, je fasse tout mon possible pour rompre un mariage aussi biscornu que celui-là. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Je ne m'attendais pas à celui-là. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Ce que je voudrais de vous maintenant, monsieur de l'opéra, ce serait que vous m'aidassiez à donner une petite sérénade à ma maîtresse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Ce n'est pas pour me vanter, mais en cas de chanteurs, symphonistes, violistes, téorbistes, clavecinistes, opéra, opérateurs, opératrices, madelonistes, catinistes, margotistes, si difficiles qu'elles soient, j'ai tout cela dans ma manche. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Pour les voix, nous prendrons seulement douze basses, huit concordants, six basses-tailles, autant de quintes, quatre hautes-contre, huit faussets, et douze dessus, moitié entiers et moitié hongres. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Il ne faut pas moins de voix pour accompagner tous les instruments. Laissez-nous faire. Je veux qu'il y ait dans cette musique-là une espèce de petit charivari qui conviendra merveilleusement bien au sujet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Madame, voilà la personne ! ... (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Je ne dis pas cela, madame, et je n'aurai jamais d'autres volontés que les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Tout ce que j'ai à me reprocher, madame, c'est que mon obéissance ait si peu de mérite en cette occasion ; et les choses sont dans un état à me permettre d'avouer, sans honte, que votre choix et mon inclination ont un parfait rapport ensemble. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Ne m'avez-vous pas dit, madame, que vous aviez conclu mon mariage ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Monsieur mon fils, par quelle aventure est-il mention de vous dans tout ceci ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, monsieur ; mademoiselle est fille, monsieur est garçon ; elle est aimable, il est joli homme ; ils ont fait connaissance, ils s'aiment, ils sont dans le goût de s'épouser : y a-t-il rien là que de fort naturel ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Il n'est point question de la nature là-dedans ; c'est la raison et l'intérêt qui font aujourd'hui les mariages. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Monsieur est le père, madame est la mère ; la raison est de leur côté, la nature est une sotte, et vous aussi, ma mie. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Non pas, madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Pendard ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Que dirait-on dans le monde, si, en ma présence, je vous laissais faire une action aussi extravagante que celle-là ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
Je vous demande pardon pour mon fils, madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Et moi, je vous réponds de cette petite impertinente-là ; elle vous épousera, ou je la mettrai dans un lieu d'où elle ne sortira de long-temps. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Elle s'en va, madame. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-GRIFON)
J'ai besoin de me recueillir, vous dis-je ; laissez-moi en repos, et allez fortifier Léonor dans le dessein de ne point épouser votre père. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
La justice aujourd'hui a l'esprit si mal tourné ; il n'y a plus rien à faire dans le commerce : elle prend toujours les choses du mauvais côté. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
J'ai renoncé aux vanités du monde ; et je me suis jeté dans la réforme. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Toi, dans la réforme ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Ma foi, il n'y a plus que ce métier-là pour faire quelque chose ; il n'y a rien de tel, quand on a de l'argent, que d'en aider des particuliers dans leurs nécessités pressantes. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Monsieur Grifon n'est pas au logis ; et, en attendant qu'il vienne, nous pouvons aller renouveler connaissance au cabaret. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Monsieur, je vous cherchais pour vous dire que dans peu votre sérénade sera en état. (Acte 1, scène 15, SCAPIN)
Elle est au désespoir de n'avoir pu se contraindre devant madame sa mère : mais elle dit qu'elle vous hait trop pour se faire la moindre violence. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Elle m'a aussi chargée de vous prier de ne point presser madame sa mère sur votre mariage, et de lui donner du temps pour s'accoutumer à une figure aussi extraordinaire que la vôtre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Vous n'avez que votre âge, votre air et votre visage contre vous : dans le fond, je gagerais que vous avez les meilleures manières du monde. (Acte 1, scène 16, MARINE)
C'est, monsieur, que, quand elle s'est mis quelque chose en tête, et qu'on s'avise de la contredire, elle crie, elle peste, elle jure, elle bat, elle mord, elle égratigne, elle estropie même en cas de besoin ; mais, dans le fond, c'est une bonne enfant. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Dans ce siècle-ci, quand un mari laisse faire à sa femme tout ce qu'elle veut, c'est un homme adorable ; on ne peut pas lui demander autre chose. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Je vais lui proposer vos conventions ; et comme il n'y a rien dans ces articles-là qui répugne à la coutume, je ne doute point qu'elle ne les accepte. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Cette fille-là a quelque chose de bon dans ses manières. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR-GRIFON)
J'ai des amis en ce pays-là : mon frère est apprenti partisan chez le commis du secrétaire de l'intendant d'un homme d'affaires, et mon oncle est le sous-portier de l'hôtel des fermes. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
C'est dans ce temps-là que je triomphe. (Acte 1, scène 20, MARINE)
J'ai deux ou trois filles de mes amies qui ne m'abandonneront pas dans le besoin. (Acte 1, scène 20, MARINE)
Allez m'attendre au prochain détour ; je vous dirai dans un moment ce qu'il faudra faire. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Il y a deux cents louis neufs dans cette bourse, voyons si je ne me suis point trompé. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
Que cherches-tu dans ce quartier ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Ce pendard-là me fera perdre patience. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Amis, tenez-vous tous prêts ; la bête est dans nos filets. Lorsqu'un vieux fou s'échappe d'être amoureux sur ses vieux ans, il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Se mit dans la cervelle v.11 (Acte 1, scène 26, UNE-MUSICIENNE)
Ils fouillent dans mes poches, monsieur le musicien, et prennent ma bourse. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Ils fouillent aussi dans les miennes, mais il n'y a rien ; ils seront bien attrapés. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Double pendard ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)

LE JOUEUR (1692)

Je serais dans la suite un conseiller du roi, v.8 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
De ma rotondité j'emplirais le dedans : v.12 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Dans un maudit brelan, ton maître joue et perd, v.32 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Cependant... v.41 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
L'amour se plaît un peu dans le dérèglement. v.48 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Qui, faisant le gros dos, la main dans la ceinture, v.61 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Et crois-tu, dans ta tête, v.74 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Elle est dans nos filets. v.78 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Dans les femmes, s'entend. v.83 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
De lui donner dans peu, pour prix de son amour, v.95 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Et la veuve sa soeur, ne sont dans ce pays v.107 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Que Valère toujours est faux dans sa promesse ; v.118 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Je veux dormir dans ce fauteuil. v.143 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Et n'ai pas, grâce au ciel, un écu dans ma bourse. v.146 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Et dans ce siècle-ci, messieurs les usuriers, v.179 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
C'est, dans son caractère, une espèce parfaite, v.217 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Que votre train de vie est si fort scandaleux, v.235 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Je ne puis retenir ma bile davantage, v.237 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Dans ces lieux, jour et nuit, ce n'est que brigandage. v.242 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
J'étais las, attendant chez moi votre retour, v.255 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Dans leurs dérèglements ressemblent à la lune, v.258 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
On croirait qu'il viendrait, dans la forêt voisine, v.266 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Parlez, que dois-je enfin espérer dans la suite ? v.270 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Mon oncle aspire dans ce jour v.279 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Et que j'aurai l'honneur de vous montrer dans peu. v.315 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
Docteur dans tous les jeux, et maître de trictrac : v.324 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Quoi ! Vous montrez, Monsieur, un tel art dans Paris ? v.328 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Comment ! Je vous soutiens que dans tous les états v.331 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
De chanteurs, de danseurs, qui montrent par la ville ? v.338 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Chanter ré mi fa sol, ou danser un menuet ? v.340 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Dans mon art au plus tôt se fasse initier ? v.344 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Des gascons à souper dans les brelans fidèles ; v.353 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Je sais dans un trictrac, quand il faut un sonnez, v.367 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et quand mon plein est fait, gardant mes avantages, v.369 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
De venir dans ces lieux montrer votre science ? v.374 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Il me prenait pour lui dans cette occasion. v.392 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Je sens la liberté de retour dans mon coeur. v.399 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
De l'esprit ! Lui, madame ! v.405 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Madame, croyez-moi, je connais le grimoire. v.410 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Cet hôte dans un coeur a bientôt fait son gîte ; v.413 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Que la raison condamne et qui flattent nos sens. v.440 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Rien n'est plus à craindre dans la vie, v.441 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Moi ? Non : dans ce dessein nos humeurs sont conformes. v.449 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Il a, ma foi, reçu son congé dans les formes. v.450 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
Madame n'aime pas les maris en peinture. v.465 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
Si je connais l'amour, ce n'est que dans les autres. v.486 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Mille coeurs amoureux suivre mes étendards : v.488 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Madame est prévoyante, elle a pris les devants. v.504 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
Le Marquis, Madame, est là qui monte. v.505 (Acte 2, scène 3, LAQUAIS)
Et j'y serais encor dans des peines mortelles, v.509 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Je n'y suis pas plus tôt, soudain je perds haleine. v.530 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Les dames de la cour sont bien mieux votre affaire ? v.537 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
L'hiver, dans un fauteuil, avec des citoyennes, v.542 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Me laisse avec madame, et va coucher sans bruit. v.548 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Voilà comme je vis, quand parfois dans la ville v.549 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Madame, il est trop vrai que je suis tout en feu. v.556 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Dans la bouche d'un autre il deviendrait plus doux. v.563 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
Nous nous verrons dans peu. v.572 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Ah ! Quel bonheur, Madame, v.617 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Le mien est tout à vous, et jamais dans un coeur... v.627 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Madame, en ce moment je n'ai rien à vous dire. v.630 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Ont laissé dans mon coeur de place à d'autres feux. v.632 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
Allons, Madame, allons, ferme ; voici le choc : v.647 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Vous ne m'écoutez point, vous dédaignez mon feu. v.652 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
De nourrir dans mon coeur des désirs partagés ; v.655 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Madame, au nom des dieux, au nom de vos attraits... v.688 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Soit mis avec moi dans le même tombeau, v.701 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Est-il dans l'univers de mortel plus heureux ? v.708 (Acte 2, scène 12, VALÈRE)
Madame La Ressource. v.715 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
Jusqu'où va dans mon coeur le plaisir de te voir. v.717 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Je vous suis obligée on ne peut davantage. v.718 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
J'aurais besoin, Madame La Ressource, v.730 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Si je n'ai dans ce jour mille écus. v.748 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Dans le temps difficile il faut un peu s'aider. v.760 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Dans une heure au plus tard nous irons le reprendre. v.774 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Dans une heure ? v.775 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Je sais que ce micmac ne vaut rien dans le fond. v.780 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Voilà les mille écus comptés dans cette bourse. v.786 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je vous suis obligé, Madame La Ressource. v.787 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Adieu, juif, le plus juif qui soit dans tout Paris. v.793 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Me dit que la fortune est pour moi dans ce jour. v.797 (Acte 2, scène 15, VALÈRE)
Que, malgré ses dédains, elle aura ma tendresse, v.819 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Pallas, du nom connu de la dame de pique. v.871 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Ou quidams, dont les noms, qualités et métiers v.877 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Dont tous lesdits quidams, ou du moins peu s'en faut, v.880 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
J'enverrai les quidams tous à votre lever. v.889 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Damon m'en doit encor deux cents sur sa parole. v.939 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Il n'est point dans le monde un état plus aimable v.958 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Il traîne en tous les lieux la joie et l'abondance : v.962 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Portent de tout Paris le lardon scandaleux ; v.973 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Bonjour, Madame Adam. Quelle joie est la mienne ! v.1006 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Je veux, Madame Adam, mourir à votre vue, v.1022 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Et mais... si j'en avais... comptez que dans la vie v.1034 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Vous plaira dans la suite autant et plus qu'à moi. v.1045 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Il me faut de l'argent cependant. v.1048 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Sera-ce dans ce jour ? v.1052 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Je suis pourtant fort connu dans la ville ; v.1074 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
C'est prétendre arrêter un torrent dans son cours. v.1097 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Vous nourrissez dans l'âme une velléité v.1101 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Et que le tout se soit passé dans la douceur. v.1145 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Voilà donc ce Marquis, cet homme dangereux ? v.1148 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
J'ai dans le coeur, Hector, un bon pressentiment ; v.1152 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Eh bien ! Madame, soit ; contentez votre ardeur, v.1176 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Tant que, dans sa fureur n'ayant plus rien à vendre, v.1194 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Qu'à l'heure que je parle il est dans un brelan. v.1205 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Et n'aura pas de goût pour le jeu davantage. v.1219 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il joue, à dire vrai, Madame ; v.1222 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
C'est la dernière fois, Madame, absolument. v.1233 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il se défend, Madame, encor comme un lion. v.1236 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Je l'ai vu, dans l'effort de la convulsion, v.1237 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Et paraissant encor plus grand dans son malheur, v.1240 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il vendait cher son sang et sa vie au vainqueur. v.1241 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Pourquoi l'as-tu quitté dans cette décadence ? v.1242 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Deux cents louis qu'il a laissés dans sa cassette. v.1246 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Eh bien ! Madame, eh bien ! êtes-vous satisfaite ? v.1247 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Vous l'entendez, Madame ! Après cette action, v.1252 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Hé quoi ! Vous me fuyez ? Daignez au moins v.1258 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
L'ombre d'un tête-à-tête, et dedans et dehors, v.1268 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Madame... v.1272 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Madame... v.1276 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Qui me fait renfermer dans un veuvage austère, v.1279 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Madame... v.1282 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Madame, en vérité, je n'en ai nulle envie, v.1286 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Madame... v.1293 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Tant de relâchement dans la galanterie. v.1303 (Acte 4, scène 8, LA COMTESSE)
À mon bonheur enfin, Madame, tout conspire : v.1306 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Oh ! Palsambleu, Madame, v.1315 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Dans le fond, j'en ai l'âme ravie. v.1319 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Dans un grand marbre noir, en or, l'hôtel Damis ; v.1329 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Qui, dans mille portraits, expose ses aïeux, v.1332 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Je ne suis pas méchant : mais, sans bruit, sans scandale, v.1351 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Par affaire de coeur, qu'entendez-vous, Madame ? v.1359 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Pour vous porter, Madame, un coeur tout dégagé, v.1376 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Je vais dans ce moment signifier congé v.1377 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Et vous aurez dans peu ma dernière réponse. v.1379 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Adieu. Fasse le ciel, Marquis, que dans ce jour v.1380 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Tu chantes, danses, ris, mieux qu'on ne fit jamais v.1397 (Acte 4, scène 10, LE_MARQUIS)
Mon maître, qui me suit, vous le fera danser, v.1405 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
Il vient de la Garonne. Oh ! Parbleu, dans ce temps v.1416 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Je ris : et cependant mon maître à l'agonie v.1418 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Dans l'état où je suis, je puis tout entreprendre ; v.1438 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Mon coeur, dans les transports de sa fureur extrême, v.1446 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Il m'importe peu ; prends dans ma bibliothèque. v.1454 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Je n'ai lu de mes jours que dans des almanachs. v.1457 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Vingt fois le premier pris ! Dans mon coeur il s'élève v.1466 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Que nous ne jouons plus, notre unique ascendant v.1505 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Qu'on gagne quand on perd... que l'amour dans nos âmes... v.1514 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Que, charmé de ce noeud, dans peu j'irai moi-même v.1527 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Et même avec scandale... v.1534 (Acte 4, scène 15, HECTOR)
Graces au ciel, mon fils est dans le bon chemin : v.1537 (Acte 4, scène 16, GÉRONTE)
Hé ! Madame, cessez d'éviter ma présence. v.1542 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Mais loin de condamner votre coeur inconstant, v.1548 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
J'en prévois les dangers ; mais un sort tyrannique... v.1554 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
Et vous ne laissez pas, Madame, d'y courir. v.1557 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Ou si dans cet amour votre coeur engagé v.1560 (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
Je ne suis point, Madame, ici pour vous contraindre. v.1571 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Madame La Ressource ici ! Qu'y viens-tu faire ? v.1574 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
On tâche, autant qu'on peut, dans son petit trafic, v.1576 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Mais ne craignez-vous point qu'un soir dans le silence ? ... v.1590 (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Si madame eût gardé son coeur pour le plus tendre, v.1607 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Charmé de vos beautés, je viens enfin, Madame, v.1610 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Ah ! Vous voilà, Madame. v.1622 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Son père était huissier à verge dans Le Mans. v.1640 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Son nom était connu dans le haut et bas Maine. v.1643 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Cela n'empêche pas que dans ce jour, Madame, v.1650 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Madame se marie. v.1677 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Deux pendants de brillants que j'ai là de rencontre. v.1679 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Votre portrait, Madame, en propre original. v.1689 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Étant encore amant, il vous vendra, Madame, v.1706 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Madame, où je dois voir triompher mon amour. v.1713 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Madame, en ce moment, que mon âme est contente ! v.1726 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Votre bouche, Madame, a prononcé sans feindre ; v.1730 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
Madame au plus heureux accordant la victoire, v.1742 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
Madame La Ressource, un moment sans paraître, v.1750 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Voyant dans ce portrait Madame si jolie, v.1754 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Madame, en vérité, de telles épithètes v.1762 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Et l'hymen de Madame, à vous en parler net, v.1780 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Le portrait de madame, une heure, en pension v.1797 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
Sans vouloir davantage ici l'interroger, v.1800 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Vous n'aurez rien perdu dans ces lieux pour attendre, v.1811 (Acte 5, scène 9, DORANTE)

LES SOUHAITS (1700)

Remet aujourd'hui dans mes mains v.4 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Seulement pendant une année, v.41 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Il vous arriverait, dans votre rage extrême, v.47 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
La nature dans l'un prodigua sa matière, v.67 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Et dans l'autre elle fut avare de ses biens ; v.68 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Cependant, ne pouvant mieux faire, v.69 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Je ne sais pas pourquoi dans mon choix on me blâme. v.80 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
Mais, pour nous égaler, dans un tel différend, v.98 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Mais cependant, sans vous déplaire, v.107 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
Si j'en juge aux regards de cette bonne dame, v.111 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Et j'espère dans peu profiter davantage. v.125 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Cependant, croiriez-vous ce que je vais vous dire ? v.131 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Dans cette affreuse maladie, v.147 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Et qui puisse porter l'effroi dans tous les plats, v.159 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Ami, je condamne l'usage v.171 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
À voir dans un repas qui boira davantage, v.173 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Et, dans un combat singulier, v.220 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Qui... je n'en dis pas davantage, v.246 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Dans les troupes toujours cherchant un beau destin, v.250 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Ayant dans l'univers joué les premiers rôles, v.261 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Dans cette troupe de Paris, v.271 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Où l'on vit avec abondance : v.272 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Jadis dans le comique v.281 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Et dans peu nous commencerons. v.300 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Madame ; je ne puis les souffrir plus longtemps ; v.303 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Ne cesserez-vous point, dans votre humeur farouche, v.305 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
Cependant, au dire de tous, v.318 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Et les mortels, dans leurs discours, v.320 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Il voyait voler dans le inonde v.328 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
Fuyez donc ; retournez dans vos grottes ardentes, v.399 (Acte 1, scène 9, MARS)
Là, bravant vos efforts, et nageant dans la joie, v.407 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Riez, chantez, dansez, livrez-vous à la joie ; v.445 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Les suivants de Mercure forment une contredanse qui finit la comédie. v.448 (Acte 1, scène 11, MERCURE)

LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÃ”TELLERIES. (1690)

J'ai tout quitté pour le chercher, et il ne daigne pas seulement me regarder. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Et que faites-vous donc ici, madame la coureuse ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Je vous dirai, mon frère, que sitôt que vous fûtes parti, il vint un jeune cavalier, le plus civil du inonde, demander à loger dans notre hôtellerie : pour ne pas paraître moins civile que lui, je lui fis toutes les honnêtetés dont j'étais capable. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Pour lui faire plaisir, je le menai moi-même, par civilité, dans la belle chambre qui est de plain-pied à la cour. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais il ne voulut point y demeurer, appréhendant qu'elle ne fût malsaine, à cause de l'humidité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Voyant qu'il faisait difficulté de rester dans cette chambre-là, et qu'il était si civil, je le conduisis dans une autre, qui donne sur la rue, au-dessus de l'écurie. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il me témoigna encore qu'il ne pourrait pas y coucher, à cause qu'étant fatigué et ayant besoin de repos, les chevaux pourraient interrompre son sommeil pendant la nuit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Voyant donc qu'il avait besoin de repos, et qu'il continuait toujours avec les manières les plus civiles du monde, je me crus obligée de le mettre dans un lieu éloigné du bruit : vous savez que ma chambre est au bout du jardin ; je l'y menai, (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il trouva que ma chambre l'accommodait assez, et me fit entendre qu'il serait ravi d'y rester. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais comme il est extrêmement honnête, il refusa l'offre que je lui faisais, de peur de m'incommoder, et dit qu'il ne souffrirait point que ma chambre fût embarrassée pour l'amour de lui, et qu'il coucherait plutôt dans l'écurie que de me causer la moindre incommodité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Dans une écurie ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Je lui dis qu'il n'avait qu'à se coucher dans mon lit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Tu allas coucher dans une autre chambre ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Je n'en fus pas la maîtresse : il ne voulut jamais permettre que je m'incommodasse pour l'amour de lui ; il dit qu'il serait au désespoir de m'avoir découchée, et... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Entrez dans cette hôtellerie-là, et prenez garde de dire que vous me connaissez. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Je crois que monsieur Croquignolet votre père et madame Croquignolet votre mère vont être bien surpris, quand ils verront arriver dans leur boutique monsieur Mathurin Blaise Croquignolet, leur fils l'avocat, qui vient de Flandre. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Tous les badauds du quartier vont venir fondre dans votre boutique, pour savoir de vous des nouvelles du combat. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Cela est assez drôle, da ! (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Entrons donc dans la première hôtellerie. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
C'était donc vous qui portiez les billets d'enterrement des Hollandais qu'on y a tués ? (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Il voulut deux ou trois fois revenir par appel ; mais il fut toujours débouté de son opposition, et condamné en tous les dépens, dommages et intérêts, et aux frais, morbleu ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Je vois bien, monsieur, que vous avez vu la bataille dans quelque étude de procureur. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Je vais vous raconter cela bien mieux que mon maître ; car, entre nous, c'est un dadais. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Allez, mon petit ami, je ne daigne seulement pas vous répondre ; mais si vous jetez seulement les yeux sur cette fille-là, je vous ferai mourir sous le bâton. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Monsieur, c'est un petit différend que j'avais avec Claudine ; je lui demandais quelque ustensile dont j'avais besoin. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Une fille ne gagne pas tant d'argent à ne faire que des lits dans une hôtellerie. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ce beau monsieur-là est bien plaisant d'amener des filles dans notre hôtellerie pour le servir, et emporter tous nos profits ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Il ne passe point de monsieur dans l'hôtellerie dont je ne puisse bien être de même la soeur, si je voulais m'en donner la peine. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Claudine a raison, monsieur, cela ne se fait point : quand il y a une servante dans une hôtellerie, on ne doit se servir que d'elle ; et d'ailleurs Claudine est très habile in utroque, c'est-à-dire qu'elle fait aussi bien une chambre qu'un ragoût. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je vous dirai cependant, monsieur, qu'on est ici fort exact à donner aux compagnies ce qu'elles demandent. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Jamais personne n'y avait touché ; c'était une volaille délicate que j'avais pris soin d'élever, et que je nourrissais à la brochette avec autant de plaisir que si c'eût été moi-même ; elle faisait envie de manger à tous ceux qui la voyaient, et cependant je ne la gardais qu'à monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Allons, taisez-vous ; que je ne vous entende pas souffler ; rentrez là-dedans. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ce gentilhomme, appelé Cinthio, qui vous aimait, qui vous jurait un amour éternel, m'en a dit tout autant ; et sans la connaissance que vous me donnez de son infidélité, je ne sais si dans la suite il ne m'aurait pas un peu écorné le coeur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il fut obligé de me quitter pour un duel, où il tua son ennemi : l'amour me fit voler sur ses pas ; je suis venue à Paris ; je me suis déguisée sous l'habit d'une servante ; et sous le nom de Claudine, je suis venue demeurer dans cette hôtellerie, où je l'ai revu avec plaisir, dans le temps que je devais l'oublier pour toujours ; mais, hélas ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Il faut le devenir ; on ne fait rien en amour autrement ; et la vertu la plus nécessaire à une femme, dans le siècle où nous sommes, c'est un peu d'inconstance, assaisonnée quelquefois de perfidie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Car il me paraît, dans votre histoire, que vous avez été un peu maltraitée. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Cinthio est venu à la traverse pour prendre parti sous mes étendards ; et, si vous ne me l'aviez fait connaître pour un déserteur de profession, je ne sais si je ne l'aurais pas enrôlé. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Dame ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Aujourd'hui ils portent des perruques qui leur pendent jusqu'aux genoux, demain ils en auront d'autres qui ne leur passeront pas les oreilles ; ils sont quelquefois habillés le plus simplement du monde, deux jours après il faut les chercher dans leurs dentelles et leurs rubans ; tantôt ils sont serrés dans leurs habits et empaquetés comme des momies, et quelquefois une pièce de drap ne suffit pas pour leur faire une manche d'été : enfin, tout est girouette dans un Français, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Là-dessus, on pleure, on laisse échapper un gros soupir, on se donne de la tête contre un coin de la cheminée : il n'en faut pas davantage ; voilà une femme dans la nasse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Voilà qui est le plus joli du monde ; mais regardons le revers de la médaille. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Ma foi, madame, je suis bien las de vos manières ; je ne viens pas chez vous que je n'aie quelque sujet de chagrin. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Parbleu, madame, on a ses affaires. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Mais, madame, cela ne peut pas toujours durer. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Madame, je le croyais. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Madame, point d'injures : vous pouvez mettre écriteau à votre porte ; prendra le bail de votre coeur qui voudra ; adieu... (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Une fille est comme une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie ; elle perd sa vertu si elle n'est bien bouchée : c'est ce qui fait qu'un grand philosophe dit qu'il faut qu'une femme demeure enfermée dans son logis. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Il n'a pas parlé des filles ; car elles étaient fort clairsemées dans son temps, aussi bien que dans celui-ci. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Vous ne savez donc pas que je suis présentement votre pédagogue ? (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Me voilà vraiment dans de bonnes mains ! (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Je suis à votre égard ce que la bride est à un cheval, un bâton à un aveugle, un gouvernail à un vaisseau : je suis la bride, et vous êtes le cheval ; je suis le bâton, vous êtes l'aveugle ; vous êtes le vaisseau, et moi le gouvernail : mais un gouvernail avec lequel j'empêcherai que vous n'alliez donner contre les rochers des garçons ; car ce monde est une mer, et les vents soufflent dans cette eau qui bouillonne... ce qui fait que la raison dans... cette mer... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Enfin, Arlequin m'a laissé dans la maison pour vous garder. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Dame ! (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Sommes-nous dans un siècle à épouser ? (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
Parbleu, nous verrons : vous la prendrez, quand je devrais vous la faire avaler dans une médecine. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Je me moque de vos menaces ; et pour vous faire voir que je ne vous crains, ni vous ni vos spadassins, je vais vous attendre dans cette hôtellerie-là. (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
Moi l'être un étrangir qui cherchir à logir dans sti ville. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Croyez-moi, monsieur, allez vous reposer dans cette hôtellerie-là : car un homme qui n'a qu'une jambe doit être une fois plus las qu'un autre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi l'être un gentilhomme hollandais de Hollande, qui vient dans sti ville pour affaire de grand importement. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Moi avoir toujours fait mon service sur la mer, et j'ai commandir un vaisseau de guerre des États dans le combat naval. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
N'être pas là tout, monsii. ; moi avoir encore perdu mon jambe, qui sti enragés m'ont emporté dans la bataille. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
S'il fallait, à la cour, que l'on rendît à vos confrères les Hollandais tous les membres que les Français leur ont emportés cette année, il n'y aurait plus ni bras ni jambes en France. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
À ce que je vois, monsieur le Hollandais, vous avez été un peu démâté, hé, hé, lié... (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Das, dick, der, dondre, vernetre. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Das, dick... Mon petit ami, vous sentez votre vieux rossé. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Nous allons voir si vous avez bon air à danser au bout d'une ficelle. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Je me suis mise servante dans l'auberge d'Arlequin, où j'ai caché mon nom sous celui de Claudine. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Il est venu loger dans cette hôtellerie, pour son malheur et pour le mien ; car, enfin, il est bien rude de voir pendre ce que l'on a si tendrement aimé... (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Car, dans sa saison, v.7 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)

LE BAL (1696)

Me voici dans Charonne, et voilà le logis v.1 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je risque dans ce lieu bien plus qu'au cabaret. v.5 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et veut être introduit ce soir dans la maison. v.10 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Lisette dans ces lieux m'a promis de se rendre v.19 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et dans votre grenier, tous les lapins fuyards, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Qu'on voyait dans la rue abondamment épars. v.42 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Entrez. Pour vous, monsieur, qui portez la vendange, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ah, monsieur le pendard ! v.59 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Danser la sarabande à deux pieds des pavés ! v.66 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
En t'attendant, tu vois que je me désennuie. v.79 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
À table, aux Entonnoirs, dans un grand embarras, v.97 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et quel est ce Gascon que tu mets dans l'emploi ? v.109 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On m'a dit que ce soir on doit danser, chanter. v.117 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et moi je te promets que si, dans cette affaire, v.120 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Oui-da, l'état de veuve est une douce chose : v.127 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Cet autre, dans le chaud, peut tourner à la barre ; v.136 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
De la joie ! Ah, Lisette ! À la fin, dans la cour, v.153 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
L'affaire est dans sa crise. v.160 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Qui, dans vos noirs détours, recélez Léonore, v.163 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Qu'elle ne fait la nuit que tourner dans son lit. v.186 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Dans peu nous calmerons le tourment qu'elle endure, v.187 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Tout est feinte, monsieur, souvent dans une fille : v.191 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
J'en suis persuadé. Mais vous aussi, madame, v.215 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Dans ce jour v.225 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Dans ma famille, au moins, on ne voit point de sots. v.253 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Je me sens là-dedans un terrible appétit. v.266 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Et de Mathieu Crochet, qu'en dites-vous, madame ? v.275 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je me trouvai dans sa cachette ; v.286 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Et puis dans sa cage le mit, v.293 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
J'ai dans cet étui-là, madame, un instrument v.321 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Madame, un air ou deux calment bien la douleur. v.326 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Et, s'il ne vous plaît pas, soudain je le rengaine. v.328 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Cet instrument, madame, est-il de votre goût ? v.329 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Je viens, dans ce moment, expirer à vos pieds. v.334 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Ah, madame ! Aujourd'hui secondez nos amours ; v.346 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Ce soir, pendant le bal, livrez-vous à sa suite. v.348 (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
Ah, madame !... v.352 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Dans Quimper-Corentin. v.369 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Et, de plus, mon valet a la clef dans sa poche. v.379 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Moi-même, dans le bal, je veux vous introduire. v.392 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Ah ! Tout beau : dans ce lieu point de bruit, je vous prie ; v.456 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Il le sera dans peu. v.477 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Me voilà, mon cousin, dans mon habit de masque. v.507 (Acte 1, scène 16, MATHIEU-CROCHET)
Il est tout à manger : les femmes, dans le bal, v.513 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Je vais plus qu'on ne veut, quand on m'a mis en danse. v.523 (Acte 1, scène 17, MATHIEU-CROCHET)
C'est à nous de danser et d'entamer le bal. v.525 (Acte 1, scène 17, MATHIEU CROCHET)
Tu rêves : tiens, voilà que je danse avec elle, v.532 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
Je viens de la quitter à l'instant dans la rue. v.536 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
Rions, chantons, dansons, et divertissons-nous. v.582 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Daignez nous applaudir : v.616 (Acte 1, scène 20, MERLIN)

ARLEQUIN, HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

J'ai déjà dit trois ou quatre femmes que j'avais besoin d'un surtout de toilette : il y a bien du relâchement dans la galanterie ; et les femmes commencent à se décrier furieusement dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
À propos de robe de chambre, tandis que vous dormiez, madame la marquise de Noirchignon vous en a envoyé une. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Il est aussi venu' un laquais de la part de madame la comtesse de Charbonglacé, qui a laissé un paquet dans une toilette. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Monsieur, voilà ce que madame vous envoie ; elle dit comme çà que vous aurez l'honneur de la voir bientôt. (Acte 1, scène 2, LE-LAQAUIS)
Morbleu, madame ! (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Pour vous trouver, monsieur, il faut vous prendre au saut du lit ; le reste du jour vous êtes inabordable. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
En vérité, madame, cela est vrai : il y a aujourd'hui bien des erreurs à votre teint ; mais il est resté là-bas un peu de décoction, ne vous en faites point de nécessité. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Ah, madame ! (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Hé, fi, Madame ! (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Madame, je n'en puis plus. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Madame, je vais tout rendre, si je ne sors. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Madame, je ne réponds plus de la discrétion de mon derrière. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Vous vous trompez fort à votre calcul, si vous vous figurez tant de plaisir dans le mariage. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
La la, cette charge-là n'est pas si pesante et ne fait pas peur à tout le monde : il n'y a pas encore huit jours que je trouvai dans une boutique, au Palais, un monsieur de condition, qui me dit que j'étais bien à son gré, et qu'il serait bien aise de m'épouser. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Vous ne voyez donc pas qu'il se moquait de vous, et que vous vous donnez un ridicule dans le monde ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Viens çà, Pierrot ; toi qui es un homme d'esprit, et qui sais le monde, n'est-il pas du dernier bourgeois de marier plus d'une fille dans une maison, et ne devrais-je pas déjà l'être ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Il est vrai que vous n'êtes encore qu'un embryon, et j'en ai vu dans des bouteilles de bien plus grandes que vous. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Palsangué, laissez-la donc parler : vous lui rembourrez les paroles dans le ventre. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Elle est bien rudanière. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Elle veut faire la madame, et me traiter comme une petite fille ; mais nous verrons. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Je sais de vos fredaines : vous n'avez pas toujours une aiguille et de la tapisserie entre les mains, et vous commencez à escrimer de la plume. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Je vois bien que nous ne vivrons pas longtemps ensemble : je ne veux point de bête dans ma maison. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Va, va, mon ami, tu rêves : un homme de ma qualité ne paye pas plus dans les fiacres que sur les ponts. (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
Vous prenez donc du tabac comme ces vilains soldats ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Vous n'avez qu'à vous mettre cinq ou six mois dragon dans ma compagnie, vous fumerez de reste. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Je partis : présentement, voyez, je vous prie, le peu de bonne foi qu'il y a dans le commerce ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Fi, madame ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Parlez ; mais parlez peu : la discrétion dans le parler a toujours été louée. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Au contraire, on a blâmé de tout temps les grands parleurs : c'est pourquoi j'aime la brièveté, et je m'applique uniquement à être concis dans mes discours. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Pythagore faisait observer le silence à ses disciples pendant sept années. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Le temps est cher ; on en perd tant à boire, à manger, à dormir, à s'habiller, à danser, à rire, à chanter ; et l'on ne songe pas que la santé revient après la maladie, le printemps après l'hiver, la paix après la guerre, le beau temps après la pluie ; mais que le temps passé ne revient jamais. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
C'est que l'un vole dans les villes, l'autre dans les bois. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Alba ligustra cadant ; vaccinia nigra leguntur. v.7 (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Ainsi vous voyez que c'est une matière bien délicate : Undique ambages, et qu'il est difficile d'y porter un jugement certain ; car, quoique je sois consommé dans toutes sortes de sciences, ne croyez pas que je veuille que mon sentiment prévale. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Si tous les capitaines étaient faits comme vous, ils pourraient gagner les frais de l'enrôlement, et faire leurs soldats eux-mêmes. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
C'est un vieux fou qui radote ; et je le lui ai dit, da ! (Acte 3, scène 2, PIERROT)
On m'avait dit que Mademoiselle Isabelle était dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Je passe toutes les nuits dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Dans sa chambre ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Serait-il arrivé quelque malheur dans ma famille ? (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
De demeurer dans son ménage, v.17 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Dans ma maison il n'entrera, v.29 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Item, point de maître à danser ; v.33 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Point de maître à danser ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Qu'est-ce que c'est que de venir pondre dans nos nids ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
C'est une langue qui s'apprend par infusion ; et s'il vous épousait, vous sauriez le tonquinois dans deux heures. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
C'est le Dautel du pays ; il troque des nippes à tous moments, et je vous réponds qu'avant qu'il soit deux jours, il aura troqué sa femme. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)

LES VENDANGES (1731)

Çà, pendant la vendange, égayons nos esprits ; v.5 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
De ces sortes de gens a quelque dépendance ; v.38 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Au fond elle a raison ; dans le temps des vacances, v.49 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Cependant marier ma fille, que je crois, v.51 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Dans un pays conquis, serait moins difficile. v.54 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
En vendange, autrefois, dans les lieux où nous sommes, v.57 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Moi, dans mon cabinet, v.63 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
Et madame Babet, dé Léandre amoureuse, v.65 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
Il suffit que Toinon soit dans ses intérêts, v.68 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
Je ne l'ai point encore ouï que dans une cause ; v.89 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Madame. v.96 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
Oh ! Monsieur Griffonet est un brave, madame, v.101 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Je suis dans des frayeurs qu'on ne peut concevoir. v.107 (Acte 1, scène 7, BABET)
Dans le chagrin que cette peur me donne, v.117 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Madame, v.121 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Madame ; et ce soupçon heureusement calmé v.132 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Dans un long entretien votre esprit s'embarrasse ; v.134 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Que mon bonheur est doux ! Ah, madame ! v.136 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Dans une heure elle doit être aussi v.140 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Pendant que Griffonet... Mais on vient nous troubler. v.147 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Ayant, ces derniers jours, dans toute une audience, v.157 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Mais, malgré mon audace, et trop grande et trop haute, v.193 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Mais, dans l'occasion, on peut bien quelquefois, v.207 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Je plaidai l'autre jour ? Morbleu, la belle chose ! v.226 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Fit rougir la campagne, inonda les sillons ; v.244 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
On le verra dans ma péroraison. v.248 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
Ces lourdauds me feront enrager, que je crois. v.272 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Comme j'allions nous deux... aux champs en dandenant... v.276 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Pis, l'ayant enfarmé dans la grange à Gariau, v.283 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Dans une étable. v.309 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Ma si, tandis qu'il est dans son himeur de penre, v.338 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
Le lourdaud que voilà ! v.352 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)

DÉMOCRITE (1700)

Et j'ai dans ce désert enfin fixé mes pas. v.16 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Voici dans mon panier des dattes, des pignons, v.31 (Acte 1, scène 2, THALER)
Que vous coûtez de maux à ce cadavre étique ! v.34 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Que j'ai prise en passant dans le plus clair ruisseau. v.36 (Acte 1, scène 2, THALER)
Oui-da : mais Démocrite, habile médecin, v.40 (Acte 1, scène 2, THALER)
Je m'étais figuré que, dans ce lieu rustique, v.78 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Pour les fuir, tout le jour il est dans sa caverne : v.89 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Demeure dans ces lieux ; et moi, j'irai chez toi. v.99 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Accrochés dans le vide... Entends-tu bien ? v.104 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Est dans le fond d'un puits. v.107 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Non ; le voilà dans ma poche. v.121 (Acte 1, scène 2, THALER)
Le coquin dans le bois a volé quelque coche. v.122 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Il condamne, il approuve, il rit, il s'inquiète ; v.134 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
Dans ce panégyrique où votre esprit s'aiguise, v.141 (Acte 1, scène 3, STRABON)
Je l'attendais ici ; j'en ai le coeur en peine : v.145 (Acte 1, scène 3, THALER)
Nous sommes, dans ces lieux, à l'abri des visites v.149 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Voudriez-vous tâter, dans cette conjoncture, v.153 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Que je souffre en dedans, et qu'il me mortifie ! v.185 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
L'homme fait, malgré lui, souvent ce qu'il condamne. v.193 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Dans mon âme attendrie v.214 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Son teint n'est point encor nourri dans l'imposture ; v.230 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Tant de trouble jamais ne régna dans mon coeur. v.244 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Un appétit secret dans le coeur répandu, v.247 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
Demeurons dans ce bois ; laissons aller la chasse ; v.265 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Pour moi, je ne vois rien dans leur air qui m'étonne. v.269 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Tout cela ne vaut rien. Ces gens-ci, dans leur course, v.273 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Dans la route bientôt Strabon vous remettra. v.280 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Nous a, par les détours, conduits dans ces demeures ; v.282 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Aller dans les forêts prévenir le soleil ; v.288 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Dans les plus creux vallons fondre en désespérés, v.291 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Ils mêlent dans leurs jeux l'image de la guerre. v.302 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
Je veux que dans une heure v.329 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
À mes voeux daignez tout accorder ; v.355 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
J'ai des gens, des chevaux dans la route prochaine ; v.358 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Que je sens là-dedans de trouble et de combats ! v.376 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Adieu, tigres, ours, cerfs, daims, sangliers et loups. v.379 (Acte 1, scène 8, STRABON)
De cet ennui soudain qui vous tient sous ses lois, v.387 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Moi, j'allai cependant, sans tarder davantage, v.425 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Porter nourrir l'enfant dans un lointain village. v.426 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Sur quelque objet nouveau qui passe dans la rue ; v.450 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Il faut aller plus doux dans le siècle où nous sommes. v.457 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
On doit, parfois, passer quelque fredaine aux hommes. v.458 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
J'ai fait pis ; dans Argos je me suis mariée. v.466 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Pour chasser le chagrin, madame, où je vous vois, v.487 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Et que le prince a pris dans la forêt prochaine. v.490 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Oh ! Dame, voyez-vous, tout franc, je n'aime pas v.511 (Acte 2, scène 3, THALER)
Si quelqu'un vient encor se gausser davantage, v.513 (Acte 2, scène 3, THALER)
Si seigneur à la cour, dans ses airs de conquête, v.525 (Acte 2, scène 3, STRABON)
De la vivacité. Danse. Prends du tabac. v.547 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Et me voyant aussi dans un riche palais, v.559 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Que de votre intendant je prenne ici la place ; v.566 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Ah ! Tant mieux. Puisque dans les maisons v.572 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
D'homme plus entendu que vous dans les affaires, v.602 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Que dans une maison un long désordre a faites. v.614 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Messieurs, je suis ravi qu'en vous rendant service, v.617 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Et dans l'occasion tout bas se désavouent ; v.626 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Dans ce nouveau pays, v.647 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Comme un aventurier donnât dans la bergère ? v.674 (Acte 2, scène 5, STRABON)
D'un feu long et discret dans son harnois s'échauffe. v.698 (Acte 2, scène 6, STRABON)
Madame, s'il est vrai, selon nos axiomes, v.709 (Acte 2, scène 7, STRABON)
On le voit ; votre esprit éclate dans vos yeux. v.731 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Madame... v.732 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Madame, à bout portant vous tirez la louange. v.733 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Ah, madame ! Il est vrai qu'on est fait d'un modèle v.737 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Cela ne va pas mal. J'arrive dans la cour, v.779 (Acte 2, scène 8, STRABON)
Ses airs dans cette cour ne sont point empruntés ; v.794 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Son esprit se fait voir, même dans son silence : v.795 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
A laissé, dans l'habit qu'il avait apporté, v.822 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
J'ai, dans mon autre habit, laissé, par oubliance... v.840 (Acte 3, scène 2, THALER)
Ils m'ont pris un bijou, morgué, dans mon gousset : v.846 (Acte 3, scène 2, THALER)
Allez, et n'ayez point de chagrin davantage. v.863 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
Le souvenir toujours vivra dans ma mémoire ; v.872 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Où les dames surtout ne s'occupent qu'à plaire, v.876 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Brille dans cette cour et s'offre à votre vue, v.880 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
Non : l'on est dans les bois d'une froideur extrême. v.899 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
On parle dans ces lieux autrement qu'on ne pense ; v.903 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
En ce lieu, plus qu'ailleurs, je suis, moi, dans ma sphère. v.923 (Acte 3, scène 4, STRABON)
Plus qu'en nul autre endroit, y sont dans leur éclat. v.946 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Mais, dans cette affaire, v.963 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.998 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
J'ai senti dans mon coeur une flamme inconnue ; v.1020 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Je sens qu'elle a raison, et cependant j'enrage. v.1040 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
Cependant on les voit, de nouveaux feux épris, v.1049 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Redonner dans le piège où l'on les a vus pris : v.1050 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Ces ris, dans l'avenir, porteront témoignage v.1055 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
La chose me parait cependant fort plaisante. v.1064 (Acte 3, scène 6, STRABON)
Vous êtes, dans votre art, tous de francs assassins, v.1081 (Acte 3, scène 7, DÉMOCRITE)
Que je sommes échus dans une bonne auberge ! v.1100 (Acte 4, scène 1, THALER)
Si l'on vous entendait parler ainsi du roi, v.1105 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Dame ! Je sis fâché que mon discours vous choque ; v.1107 (Acte 4, scène 1, THALER)
Dame ! On n'est pas un sot, quoiqu'on ne sache rien. v.1114 (Acte 4, scène 1, THALER)
Que les hommes y sont cachés et dangereux, v.1129 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Ces madames-là. Mais j'aperçois Démocrite. v.1135 (Acte 4, scène 1, THALER)
Dans ce riche attirail, sous ces pompeux habits, v.1138 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
Cela lui sied fort bien ; et cet air dédaigneux v.1141 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
Je vais faire beau bruit. Serviteur cependant. v.1182 (Acte 4, scène 3, THALER)
Pendant que je suis seul, laissons agir mon coeur, v.1185 (Acte 4, scène 4, DÉMOCRITE)
Vous qui dans les forêts avez passé la vie, v.1211 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Le roi lui doit sa foi ; cependant, à ses yeux, v.1229 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Je ne m'attendais pas à pareille aventure. v.1236 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Comme dans ce pays on prend toujours le change ! v.1240 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
C'est mon système à moi : l'esprit croit dans le vin ; v.1277 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Dans Argos. v.1373 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Dans Argos ! v.1373 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Dans Argos. v.1375 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Dans Argos ! v.1375 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Au soudain changement qui se fait dans mon âme. v.1381 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Madame, par hasard, n'êtes-vous point ma femme ? v.1382 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Dans mon coeur tout_à_coup ma flamme est amortie, v.1385 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Ali ! Doucement, madame. v.1393 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Évite ma fureur ; retourne dans tes bois. v.1399 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ma femme en ce pays, et dans cette figure ! v.1406 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Que je n'ai pas songé de fouiller dans ma poche : v.1429 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et, stapendant, j'avais du chagrin dans le coeur. v.1447 (Acte 5, scène 2, THALER)
Morgué, dans la famille, v.1450 (Acte 5, scène 2, THALER)
J'ons toujours été droit, hors notre femme, da, v.1451 (Acte 5, scène 2, THALER)
Dame ! Accordez-vous donc. v.1461 (Acte 5, scène 2, THALER)
Allez dans les déserts, et suivez Démocrite : v.1482 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Ma haine, en te voyant, s'irrite dans mon âme, v.1493 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Quoi ! Tu pourrais, maraud, avec pareille audace, v.1505 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Seigneur, il ne faut pas m'arrêter davantage : v.1517 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
Et quand vous me forcez à rester dans ces lieux, v.1519 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
Après quoi vous pourrez, libres dans vos desseins, v.1527 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
Et mon choix, l'élevant dans ce rang glorieux, v.1549 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
M'obligea de porter sa fille dans les bois. v.1578 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
Je vous rends votre bien, madame ; et désormais v.1585 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Madame, vous voyez mon destin et le vôtre ; v.1591 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Il est temps cependant de me faire connaître. v.1603 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Vraiment faible au dedans, philosophe au dehors, v.1605 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Dans les retranchements de la philosophie. v.1616 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Dans un antre plus creux, achevant mon emploi, v.1637 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Tâchons de l'arrêter. Nous cependant, madame, v.1639 (Acte 5, scène 6, AGÉLAS)

LES FOLIES AMOUREUSES (1696)

On vient ici dans l'espérance v.5 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
On ne peut louer davantage ; v.29 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Rentrez dans les foyers ; songez à commencer. v.70 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
L'auteur, dans les foyers, se fait tenir à quatre ; v.95 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Que vous, vous condamnez son titre. v.130 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Que fait imaginer l'amour dans le moment v.147 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Dans le moment vient d'arriver ici v.169 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Vous a fait venir dans ces lieux. v.205 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Dans une tendre conjoncture, v.216 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et dans l'un et dans l'autre emploi. v.221 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et vous n'entendez plus parler de leurs fredaines), v.226 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Dans ce dessein capricieux, v.231 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Mais cependant, avant que de finir l'affaire, v.270 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Tout-à-l'heure, dans vos foyers, v.289 (Prologue, scène 5, MOMUS)
À lorgner dans une coulisse v.310 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Je n'en dirai pas davantage. v.320 (Prologue, scène 5, MOMUS)
On vît rentrer dans la céleste sphère v.340 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Si favorablement vous daignez l'écouter, v.345 (Prologue, scène 6, MOMUS)
C'est beaucoup, dans un temps où chacun, dans sa vie, v.350 (Prologue, scène 6, MOMUS)
D'où savez-vous cela, madame, je vous prie ? v.358 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai cru le voir hier paraître dans ces lieux ; v.359 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
J'étais à ma fenêtre, en attendant le jour, v.364 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
J'aurais quelque repos. Mais, dans mon triste état, v.384 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai vécu dans le monde au milieu des plaisirs ; v.415 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Et tu verras dans peu des traits de ma façon. v.420 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Faut-il le demander ? Il rôde dans les champs : v.423 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il fait toute la nuit sentinelle en dedans, v.424 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai fait dans mon château, toute la nuit la ronde, v.429 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et dans un plein repos j'ai trouvé tout le monde. v.430 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
En dépit de mes soins, cependant m'inquiète. v.434 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Mais j'entends quelque bruit ; et, dans le crépuscule, v.445 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Sont, à l'heure qu'il est, dans leur lit étendues, v.462 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Prendre dans une cour ni le froid ni le chaud. v.464 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et, pour mieux m'éclaircir, dans ce fâcheux état, v.479 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
J'allai dans certain coin me mettre en sentinelle : v.486 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ses deux jambes à faux dans la corde arrêtées v.489 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Soudain j'entends crier : à l'aide ! Je suis mort ! v.491 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Pour punir son audace, v.505 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Je t'aime dans le fond, et plus que l'on ne pense. v.530 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Si tu veux me servir dans une occasion. v.535 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Chez la dame du bourg jusqu'à quinze ans nourrie, v.541 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Toujours dans le grand monde elle a passé sa vie : v.542 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Cette dame étant morte, un parent me pria v.543 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
L'amour, depuis ce temps, s'est glissé dans mon âme, v.545 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
N'a laissé que les murs dans le prochain logis. v.584 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Encor plus fou d'oser la griller là-dedans. v.592 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ainsi, dans ce dessein, funeste en conséquences, v.593 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je ne veux point tremper dans vos lâches desseins : v.603 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
J'ai servi volontaire un an dans la marine ; v.637 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Et j'étais miquelet dans les guerres d'Espagne. v.642 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Qui rôdent pour entrer la nuit dans les maisons. v.648 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Tandis que le hasard dans ce séjour m'arrête, v.650 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Je m'amuse à chercher des simples dans ces lieux. v.652 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Cet habit cependant n'est pas de compétence. v.661 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
J'ai, dans le Milanais, payé de ma personne. v.681 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Savez-vous bien, monsieur, que j'étais dans Crémone ? v.682 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Cher Crispin ? Dans ces lieux as-tu vu cette belle ? v.710 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Quand ma mère mourut. Dans cette décadence, v.742 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Il faut savoir d'abord si dans la forteresse v.749 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
J'ai même déserté deux fois dans la milice. v.757 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
La suivante Lisette est dans nos intérêts. v.768 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Tant mieux. Plus dans la ville on a d'intelligence, v.769 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Et pour ne point donner des soupçons dangereux, v.775 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Cependant, n'en déplaise à ce docteur habile, v.785 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Pendant quelques moments, prendre avec moi le frais. v.796 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Il faut changer de lieu quelquefois dans la vie : v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et mettre en sûreté ses dangereux appas. v.859 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Loin de tous damoiseaux, où de son arrogance v.861 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Quel triste contre-temps dans cette conjoncture ! v.865 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Étranger dans ces lieux, et ravi de vous voir, v.871 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Vous rendant mes respects, je remplis mon devoir. v.872 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Et qu'il est dangereux et mortel aux passants. v.880 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Je languis nuit et jour dans un cruel martyre. v.882 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
Je pars dans le moment. Dites-moi, je vous prie... v.901 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Que madame, pour moi, souffre la moindre chose. v.906 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Depuis plus de six mois, dans ce cloître nouveau, v.915 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Tout, dans cette maison, est sujet à visite. v.918 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Je ne veux point sitôt rentrer dans le logis, v.923 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
J'en suis ravi dans l'âme. v.930 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Chaque jour, là-dedans, j'invente quelque adresse v.953 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Dans le fond de mon coeur je me rirai de vous. v.960 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Bien des gens cependant raisonnent autrement. v.964 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Il ne met son plaisir que dans le mal d'autrui. v.968 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
C'est dans le monde ainsi qu'on parle d'ordinaire : v.973 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Céder à ce penchant, et qu'il faut, dans la vie, v.977 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Dont ce noir forgeron condamnoit sa fenêtre, v.1002 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
J'ai, dans le même instant, vu ses yeux s'égarer, v.1003 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Et son esprit frappé soudain s'évaporer. v.1004 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Elle court, elle grimpe, elle chante, elle danse. v.1006 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Elle prend un habit, puis le change soudain v.1007 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Tout-à-l'heure elle a mis, dans votre garde-robe, v.1009 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
J'ai voulu dans sa chambre un moment l'enfermer ; v.1019 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Trois sages médecins venus dans la maison, v.1056 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Se mirent à danser jusques au lendemain. v.1060 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Voir une faculté faire en rond une danse, v.1061 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Et sortir dans la rue ainsi tout en cadence, v.1062 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Pouah ! C'est un diésis que j'avais dans la gorge. v.1070 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Or donc, dans le duo dont il est question, v.1071 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Je réussis des mieux et dans l'un et dans l'autre. v.1073 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Et, si c'est ton désir encor, je danserai. v.1080 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Sais-tu, dans un concert, ou croasser, ou braire ? v.1089 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Cause des contre-temps et de la discordance ? v.1094 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Et jamais, dans les bois un sinistre hibou, v.1099 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Dans une sérénade, il montre son savoir ; v.1104 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
D'accord. Mais, vous rendant service, v.1137 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
La joie et le plaisir règnent dans ce séjour, v.1147 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Il a daigné tantôt me faire confidence : v.1154 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Rentrez. Je vais voir dans mon livre v.1169 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Vous me verrez tantôt dans l'opération. v.1171 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
J'ai dit que je cherchais des simples dans ces lieux ; v.1180 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Il en faut profiter. Je ressens dans mon coeur v.1184 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Nous pourrons réussir dans nos nobles projets, v.1187 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Il semble à ces messieurs, dans leur manie étrange, v.1193 (Acte 3, scène 13, CRISPIN)
Mais il m'en a parlé dans des termes si nets, v.1219 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
On peut voir dans ma bouche encor toutes mes dents. v.1255 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Les enfants cependant m'ont beaucoup fait de tort : v.1268 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Comptez aussi, madame, v.1309 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Pour aller avec vous, dans ce besoin pressant, v.1312 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
« Dans tout ce que tu fais hâte-toi lentement.» v.1328 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Réside dans la basse ou haute région : v.1331 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Sans doute elle serait beaucoup mieux dans les siennes ; v.1341 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Il entre dans mon art quelque peu de magie. v.1345 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Nous avons maintenant, sans chercher davantage, v.1365 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Et lorsque dans ces lieux Agathe reviendra, v.1387 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Mon argent doit servir à lever des soldats ; v.1400 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Il faut, avec prudence, entrer dans sa manie. v.1418 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Je quitte avec plaisir l'étendard de l'amour. v.1419 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Je vois dans vos regards briller votre courage. v.1441 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Est bien fort, et pourrait dans peu nous l'enlever. v.1456 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Si j'avais un sujet, dans cette maladie, v.1457 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Quand dans le corps d'un homme un démon prend séance, v.1466 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Mais dans un corps femelle, il tient bien autrement. v.1468 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Votre main dans la sienne étroitement serrée. v.1478 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Pour que l'attraction se fasse plus soudain ? v.1480 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Quel tumulte confus dans mes sens se redouble ! v.1486 (Acte 3, scène 10, ERASTE)

LA COQUETTE, OU L'ACADÃ‰MIE DES DAMES. (1691)

On est plus assuré au milieu des bois que dans ce maudit pays-ci : on ne saurait faire un pas qu'on ne trouve un filou. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Il n'y a pas une demi-heure que je suis arrivé dans Paris, et me voilà déjà presque tout déshabillé... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
À peine suis-je entré dans la ville, qu'on fait derrière mon cheval l'opération à ma valise ; on en tire les hardes, et on la fait accoucher avant terme. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
En descendant à l'hôtellerie, on m'escamote ma casaque. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Je fais deux pas dans la rue, un fiacre me couvre de boue depuis les pieds jusqu'à la tête ; un porteur de chaise me donne d'un de ses bâtons dans le dos : il vient un homme me saluer ; je lui ôte mon chapeau, un coquin par derrière m'arrache ma perruque ; et, pour comble de friponneries, on veut me faire payer l'entrée à la porte comme bête à cornes, parce que je viens pour me marier... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Je sais bien, sans vanité, que j'ai quelque agrément ; mais avec un peu de beauté, et trois ou quatre mouches sur le nez, une fille ne va pas loin dans le siècle où nous sommes. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je sens quelquefois qu'une fille n'est pas née pour vivre seule ; je t'avouerai même que j'emploie tout mon esprit pour attirer quelque amant dans le filet conjugal. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Cependant ce n'est pas une chose si difficile que tu le penses, d'engager un homme. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Savoir risquer un billet dans son temps, marcher sur le pied à l'un, tendre la main à l'autre, se brouiller avec celui-ci, se raccommoder avec celui-là : crois-moi, avec ce petit manège-là, il faut, bon gré, mal gré, que quelque bête donne dans les toiles. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Cousine, le monde m'en a plus appris qu'à toi, et je te suis caution qu'une fille n'est piquante qu'autant qu'elle a pris sel dans la coquetterie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Voilà-t-il pas mes contes de grand'mères, qui condamnent dans leurs enfants les plaisirs que l'âge leur refuse ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Tantôt, d'un air modeste, elle entre dans un coeur, v.5 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Dame ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Il entre bien des ingrédients dans la composition d'une coquette. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Dans le fond, on n'a que de bonnes intentions. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Mon père m'a défendu de le voir, parce qu'il me destine à un bailli du Maine, qui doit arriver dans peu. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais, mademoiselle, chanter dans l'état où je suis ; pénétré de douleur, désespéré... (Acte 1, scène 8, OCTAVE)
Va, va, tu n'as qu'à y revenir ; je te ferai danser un branle de sortie sans violons. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
Elles ont appris à danser du même maître. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
Ne t'ai-je pas dit que je ne voulais pas que tu songeasses davantage à cet homme-là pour être ton époux ? (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Je veux que tu passes chez monsieur Fesse-Mathieu, pour le prier de venir ici ; et que tu ailles de là dans la rue de la Huchette, savoir si le messager du Mans est arrivé. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Pour moi, je ne sais plus quelle maladie a attaqué le cerveau de cet animal-là : il ne voit plus, il n'entend plus ; il a assurément quelque chose de brouillé dans son timbre. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Comme il n'y a point d'animal dans le monde qui n'aime quelque autre animal, c'est ce qui fait que je vous aime. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
En vérité, monsieur Nigaudin, j'ai lieu de louer votre diligence : nous ne devons partir pour la Comédie que dans deux heures, et je suis ravie de pouvoir pendant ce temps-là profiter de votre conversation. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Mademoiselle, quand il s'agira de venir vous offrir ses hommages, on n'obtiendra point de défaut contre moi : en cas de rendez-vous auprès des dames, je ne me laisse jamais contumacer, et je me rends bien vite à l'ajournement personnel. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Vous avez un tour aisé et naturel dans les expressions, que les autres n'ont point ; et il semble toujours que vous demandiez le coeur, quelque indifférente chose que vous puissiez dire. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Ma foi, il y a bien de l'entêtement ; car, entre nous, il n'y a point de gens qui tiennent une procédure si irrégulière auprès des dames que les gens de guerre : ils sont brusques et entreprenants sur le fait des faveurs, et n'observent jamais les délais fixés par l'ordonnance de l'amour. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Il est vrai qu'on n'est point en sûreté contre leurs entreprises ; et quand ils sont chez les dames, ils s'imaginent être dans un quartier d'hiver à vivre à discrétion. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
J'étais né pour la guerre : mais mon père, voyant que j'avais trop d'esprit pour ce métier-là, me mit dans notre présidial de Beauvais, et m'acheta une charge d'assesseur. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Si vous débrouillez aussi bien un procès que vous savez vous faire jour dans un coeur, que vous êtes un juge éclairé ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Dans tous les procès, il n'y a qu'une routine. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Je me distingue en voyant des gens de cour ; les officiers me font plaisir ; je trouve des ressources avec les financiers : et pour peu qu'on aime les bagatelles, c'est le moins qu'on puisse avoir que deux ou trois petits abbés dans une maison. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Adieu, monsieur ; nous ne serons pas toujours seul à seul ; et s'il vous tombe jamais quelque décret sur le corps, je vous apprendrai ce que c'est que de scandaliser un juge chez des femmes. (Acte 1, scène 18, NIGAUDIN)
Va, va, petit regrattier de la justice, je me moque de toi et de tes décrets ; je suis en garnison dans une bonne citadelle. (Acte 1, scène 18, LE-CAPITAINE)
Je me déferai peut-être à la fin de ma fille, et je ne verrai plus dans ma maison des animaux de toute sorte d'espèces, et particulièrement cette assemblée de femmes, ou plutôt cette académie de folles qui s'y tenait. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Vous avez une fille : ergo vous êtes pourvu d'une drogue dont vous voudriez être défait ; car une fille, c'est une fleur qui se fane, si elle n'est cueillie dans sa saison ; c'est un quartaut de vin de Champagne qui jaunit, s'il n'est bu dans sa primeur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
J'espère, monsieur, que vous ne vous repentirez pas de l'affaire que vous faites ; car je puis vous assurer que je vous livre une fille toute neuve, et qui vous fera dans la suite un très bon usé. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
En tout cas, si dans six mois ou un an je ne m'accommodais pas de votre fille, en perdant quelque chose dessus, vous la reprendriez. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Il est vrai que pour des compliments, il n'y a personne dans notre province qui ose me prêter le collet. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
J'ai harangué une fois notre intendant pendant deux heures, avec tant d'éloquence, qu'il s'endormit tout debout, et ne s'éveilla qu'une heure après que j'eus fini. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Sitôt qu'il y a un fat dans un pays, on l'y envoie ; c'est le rendez-vous de tous les sots de la France ; et, de tous les Parisiens, je ne vois que les Normands et les Manceaux qui aient un peu de brillant. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
À vous entendre parler, vous ne paraissez pas content des cavaliers de ce pays-ci ; et les dames, qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Oui-da, oui-da, je trouve qu'elles se coiffent raisonnablement haut, et je crois que leurs maris ne sont guère coiffés plus bas, (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Vaille que vaille, puisque j'ai fait les frais du voyage, je vous épouserai ; mais à condition que, dès le lendemain de la noce, vous vous mettrez dans la carriole du Mans pour venir régenter les chapons de ma basse-cour : l'air de Paris donne trop de maux de tête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je n'en ai que faire : quand on a été toute sa vie élevé dans le Bas-Maine, les airs de cour ne sont que trop familiers. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Adieu, ma belle enfant ; touchez là : dans une heure au plus tard je vous fais marquise ou baillivesse ; vous choisirez. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Comme je suis une partie des plus intéressées dans l'affaire, je crois, mon père, que mon choix est du moins aussi nécessaire que le vôtre ; et je vous dirai franchement que cet homme-là n'est point fait pour moi. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Je n'irai pas perdre un amant pour la mauvaise humeur d'un père : nous sommes dans un temps où il faut garder le peu qu'on en a. (Acte 2, scène 9, COLOMBINE)
Enfin, Pierrot, te voilà dans le bourbier jusqu'au cou. De quoi t'avises-tu d'être amoureux ? (Acte 2, scène 10, PIERROT)
Ce sont des dames qui disent qu'elles demeurent depuis peu dans le quartier. (Acte 2, scène 11, LE-LAQUAIS)
En vérité, mesdames, je suis dans la dernière confusion d'avoir si mai profité de l'honneur de votre visite. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Vous êtes toujours dans le grand monde ; on dit que c'est vous qui faites l'honneur du quartier. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Mais voyez ce teint, je vous prie, madame la Comtesse. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Je suis ravie, mesdames, d'avoir un voisinage aussi agréable que le vôtre. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Il faut dire la vérité ; madame la Comtesse porte le vin comme un charme. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Madame la Marquise veut qu'on lui rende justice, et qu'on lui dise qu'il n'y a point de Breton qu'elle ne boive par-dessous la jambe ; c'est bien le plus hardi vin de femme ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Avec ces talents-là, mesdames, il est à présumer que vous êtes mariées en Bourgogne ou en Champagne. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Pour moi, madame, je ne trouve rien de vilain à faire tout ce que le monde fait, et ce que vous avez fait vous-même. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Cela est fort bon pour vous, madame la Marquise, qui avez quantité d'enfants de votre premier lit ; mais une fille qui se marie est bien aise de savoir au juste à quoi elle est propre. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
En vérité, madame, l'état vous est bien obligé de lui donner tant de bons sujets. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
J'en aurais bien eu vingt-cinq ou trente, si tout était venu à profit ; mais les fausses couches ont fait de terribles brèches dans ma famille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Madame, il fera comme il pourra. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Comment donc, madame ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Voilà deux femmes qui vont me demeurer dans les mains. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Non, madame, assurément je ne passerai pas, ou la peste m'étouffe ! (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Elles n'ont que faire de me tant dégoûter du bailli ; si je l'épouse, ce ne sera qu'à mon corps défendant. (Acte 2, scène 13, COLOMBINE)
Mesdames, pour venir à la conclusion, v.34 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Dans leur langue, à mon tour, il faut que je m'explique. v.41 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
C'est le port assuré: dans le libertinage, v.49 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Qui ne furent jamais faits dans cette boutique ; v.57 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Un grand chemin rempli de voleurs dangereux, v.62 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Cet avis, à mon goût, vaut bien l'autre, madame. v.68 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
La femme est dans le monde un miroir de sagesse, v.73 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
La femme est en tout temps un éminent danger, v.82 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Dans une femme, enfin, toujours quelque mérite v.99 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Non, quelque qualité qui règne dans son âme, v.111 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Que les femmes devraient jeter dans la rivière : v.116 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Peut-être votre époux dans le temps qu'il vivait. v.122 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Ma foi ! Je crois à l'ascendant. v.146 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Ce grand front, cet aspect... Dans cette conjoncture, v.147 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
En ces occasions, on court plus de danger v.153 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Hé ! Mesdames, de grâce ! v.168 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Mademoiselle, voilà un bel esprit qui monte, madame Pindaret. (Acte 3, scène 2, LE-LAQUAIS)
On ne m'a point dit, madame, que vous m'ayez fait cet honneur-là. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Si ma servante datait sa dépense autrement, elle ne coucherait pas chez moi deux jours de suite. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Je veux de l'érudition jusque dans ma cuisine. (Acte 3, scène 3, MADAME PINDARET)
Que vous êtes heureuse, madame, de savoir tant de belles choses ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Avec les anciens, madame ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Qu'est-ce que c'est, madame, que votre Juvénal ? (Acte 3, scène 4, LE-LAQUAIS)
À moi, madame, un quartaut ! (Acte 3, scène 4, LE-LAQUAIS)
Non, madame, je ne suis point d'une complexion si délicate. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
J'allai voir, il y a quelque temps, une marquise ; je ne fus qu'un quart_d_heure avec elle, c'était pendant la canicule : sa conversation ne laissa pas de m'enrhumer si fort, que je me suis mise au gruau pendant trois semaines pour en revenir. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Cela étant, madame, quand vous allez en visite de marquise, de crainte de vous enrhumer une seconde fois, il faudrait faire porter un manteau fourré avec votre Juvénal. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Mais non ; cela n'entre point dans l'esprit. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Croiriez-vous qu'elle ne put jamais me dire dans quelle olympiade mourut Épaminondas ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
En vérité, madame, vous fûtes bien heureuse d'en être quitte pour un rhume ; cela valait bien la peine de tomber en apoplexie. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Non, madame ; cela n'est pas venu jusqu'à moi. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Ah, madame ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
À la physique, madame ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Si tôt, madame ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Madame, les airs de cour nous sont-ils naturels ? (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
Vous allez voir comme je vous chamarre une danse sérieuse. (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
Il faut donc que madame danse à votre place ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Excusez-moi, s'il vous plaît ; je ne danse point, je fais des vers. (Acte 3, scène 6, MADAME-PINDARET)
Madame, vous danserez en vers, ou vous crèverez en prose. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Allons, courage, madame ; voulez-vous qu'on envoie quérir votre Juvénal ? (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Madame Pindaret se laisse tomber. v.178 (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Adieu, madame ; allez vous faire tirer trois palettes d'épigrammes de la veine poétique. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Vous avez des inquiétudes horribles dans les jambes, et vous ne sauriez vous tenir un moment en place. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Savez-vous bien que cet été ils l'ont traité de monseigneur dans un placet ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Que ne vous mettez-vous dans les loges ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Moi, dans les loges ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je vous baise les mains : je n'entends point la comédie dans une loge comme un sansonnet ; je veux, morbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qu'on me voie de la tête aux pieds, et je ne donne mon écu que pour rouler pendant les entr'actes, et voltiger autour des actrices. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Oui-da, mademoiselle ; vous pouvez vous habiller jusqu'à la chemise inclusivement. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
J'entends, j'entends ; monsieur Harpillon a mis le frère dans un bureau, et mettra, s'il peut, la soeur en chambre. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Il y a les plus maudites langues dans notre montée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Croyez-moi, les environs de Paris sont terriblement dangereux. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Adieu, mademoiselle ; dans un quart_d_heure je vous rapporterai votre manteau avec de la gorge. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Nous sommes un certain nombre de filles qui avons fait serment de ne point prendre de mari qui n'ait été reçu auparavant dans notre académie. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Moi, dans votre académie de filles ! (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Le damoiseau v.205 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Ce que j'ai vu tantôt, et ce que je vois présentement, m'oblige de vous dire, monsieur le bailli, que vous pouvez, tout de ce pas, vous en retourner dans le Bas-Maine, manger vos chapons ; car pour ma fille, vous n'en croquerez que d'une dent. (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)

LE DISTRAIT (1697)

Dans vos brusques humeurs je ne puis vous comprendre. v.25 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
On ne le voit jamais à lui dans nulle chose : v.50 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
On ne vit dans Paris femme si mal servie. v.78 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Elle est, Madame, à sa toilette. v.86 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Depuis trois ans et plus qu'elle apprend à danser ! v.103 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Vous êtes dans l'erreur. Rodillard De Choupille, v.130 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant ; v.163 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il est tout fait pour moi, l'on ne peut davantage. v.174 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Rentrez ; et là-dedans allez voir si j'y suis. v.195 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Je ne prends point d'avis : je suis indépendante. v.197 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Mais, Madame, entre nous, il est de la raison... v.199 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
La Madame Grognac a l'humeur hérissonne ; v.206 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Léandre a pour Clarice un penchant dans le coeur ; v.211 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Vous condamnez mes airs, et je blâme les vôtres ; v.246 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et, dans ce beau conflit, ce que je trouve bon, v.247 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
De tout ce que je vois tous les jours dans la vie. v.250 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Cidalise, qu'on sait avoir l'âme si bonne v.253 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je suis déjà charmé. Que dis-tu de ma danse, v.265 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous dansez tout-à-fait en cadence. v.266 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Nous sortons au grand jour pour ôter tout scandale ; v.302 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Cette vie innocente est-elle condamnée ? v.305 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ne faire qu'un repas dans toute une journée ! v.306 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Savez-vous que dans peu, Monsieur, je me marie ? v.318 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ralentissez un peu cette amoureuse audace. v.334 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous, cependant, tâchez, avec des airs plus doux, v.343 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Une ample effusion ; et cependant, la belle, v.349 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Avec plaisir, Carlin, je te vois dans ces lieux. v.367 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Pour son carrosse il prit celui qui dans la rue v.378 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Où la dame du lieu, qui ne s'endormait pas, v.383 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Attendait son époux couchée entre deux draps. v.384 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et bientôt il allait se mettre dans le lit, v.388 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Notre espoir dans le port vient de faire naufrage. v.402 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il le fera fort bien dans sa distraction. v.460 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Quand on lui parle blanc, soudain il répond noir ; v.464 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Soit. Adieu donc. Mon maître est dans son cabinet ; v.480 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Qui, dans l'éloignement, sachent garder leurs feux : v.496 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
Je ne puis demeurer dans cette incertitude ; v.503 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
Je suis plus que jamais dans une peine extrême. v.507 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
Un fauteuil à madame. v.551 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Qu'ils sont dans ce grand art bien plus savants que nous. v.557 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Madame, vous plaît-il de vous mettre à votre aise ? v.558 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
L'amour prend dans ses yeux ses plus puissantes armes ; v.571 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Je suis au désespoir ; et je sens dans mon coeur v.576 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Madame ? Ce maraud a-t-il pu vous déplaire ? v.579 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Ah ! Madame, à propos, vous avez quelque accès v.600 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Auprès du rapporteur que j'ai dans mon procès. v.601 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Chacun vaut bien son prix. Carlin, dans certains cas, v.632 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Mais je dis que dans cet air si doux v.655 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
D'accord. Il vous ressemble en cela davantage. v.671 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
Il faut vous distinguer dans un poste d'honneur. v.673 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Madame ; et maintenant je vois que je m'abuse. v.675 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Cependant vous l'aimez ? v.686 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Qu'à votre appartement, Madame, je vous mène. v.715 (Acte 2, scène 10, LEANDRE)
Dans vos distractions défiez-vous de vous. v.721 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
J'avais dans ce moment cent choses à lui dire. v.731 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
On m'a toujours bien dit qu'il fallait dans la vie v.738 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
S'il me quitte, des yeux je le suis dans la rue ; v.767 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Léger dans ses propos, qui toujours danse ou chante ; v.779 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Qui nourrit la concorde, et fait que dans Paris v.784 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je le crois bien, Monsieur, vous êtes dangereux ! v.809 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Mon feu, qui dans le vin s'éteint le plus souvent, v.812 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Un homme là-dedans est tout enveloppé ; v.820 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Je ne me trouve bien que dans un canapé. v.821 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Couchés dans des fauteuils, barrer une ruelle. v.826 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Soyez dans le respect. Nos pères autrefois v.828 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Avec tout ce qu'on voit de femmes dans la France. v.843 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ah ! Madame Grognac ! v.844 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Ne vous y jouez pas. Il me vient dans la tête v.847 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
L'amour par son accent se glisse dans leurs âmes : v.863 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Das dich der donder schalcq. v.865 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Car moi, dans mes leçons, je suis expéditif. v.877 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Le charmant naturel, Madame, que voilà ! v.889 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle en dit déjà trop, Monsieur ; et dans les suites v.894 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Madame, vous voyez, sans trop de complaisance, v.898 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
Cela n'empêche pas que, dans quelques familles, v.906 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Madame, doucement ; v.909 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Je veux que nous dansions ensemble une courante. v.917 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Dans votre appartement rentrez, je vous en prie. v.920 (Acte 3, scène 5, VALERE)
Son esprit violent, prompt à se gendarmer. v.927 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
N'as-tu pas ri, Lisette, à voir danser ma mère ? v.929 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Dont on frauda les droits en revenant de Flandre. v.949 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Et qui, dans un besoin, pourrait montrer en ville. v.982 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
Par des dégoûts cruels qu'ils ont dans leurs amours ! v.988 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
C'est pendant trop de temps nous cacher à sa vue ; v.990 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Lisette, tu devrais, dans le soin qui t'anime, v.1014 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Ah ! Maraud de Carlin, dans peu ton imprudence v.1022 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
C'est Madame Grognac qui revient sur ses pas. v.1025 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Qui, madame ? v.1035 (Acte 3, scène 10, LEANDRE)
C'est un point résolu, Monsieur, dans mon cerveau ; v.1048 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Ah ! Madame, en ces lieux v.1052 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
Si dans mon cabinet vous vouliez bien écrire, v.1066 (Acte 3, scène 14, LEANDRE)
Vous me ferez plaisir, Madame, assurément. v.1068 (Acte 3, scène 14, LEANDRE)
Sortons, sortons, Madame ; il faut quitter la place. v.1075 (Acte 3, scène 16, LISETTE)
Dans votre cabinet, Monsieur, j'entends du bruit. v.1076 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Je n'ai pas réfléchi que dans le même endroit v.1081 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
Vous pouvez dans ce lieu tout à votre aise écrire, v.1086 (Acte 3, scène 18, ISABELLE)
Le hasard, malgré moi, dans ce lieu vous assemble, v.1090 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
Madame, vous saurez... v.1093 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
Dans peu, Monsieur Carlin, nous en feront raison. v.1097 (Acte 3, scène 20, LISETTE)
Cependant vous vouliez de moi ce bon office. v.1114 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Plus nos sens étonnés frémissent du danger. v.1116 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Je n'y connais plus rien. Dans le siècle où nous sommes, v.1142 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Il faut fuir dans les bois, et renoncer aux hommes. v.1143 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Cela n'est point dans l'ordre ; et l'on sait qu'une fille, v.1147 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Mon frère, cependant, tu veux te marier. v.1161 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
Mon frère, cependant, tu veux te marier. v.1165 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
Mon frère, cependant... v.1172 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
Mon frère, cependant, tu veux te marier. v.1173 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
La Madame Grognac est pire qu'un dragon ; v.1177 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Ah ! Vous voilà, Madame ? Eh ! Dites-moi, de grâce, v.1182 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Ici mal à propos votre esprit se gendarme ; v.1194 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Eh bien ! Pour éviter le retour de la dame, v.1198 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Qui pestait contre nous, et jurait dans son âme, v.1199 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Lisette, tu remets le calme dans mon âme ; v.1206 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Mets-toi dans un couvent, tu ne saurais mieux faire. v.1211 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Dans le fond cependant c'est une bagatelle ; v.1235 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Nul dans l'univers ne peut dire, je gage, v.1258 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Que dans l'occasion je manque de courage. v.1259 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Que tout votre mérite est de chanter, danser ; v.1269 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
À souffler dans vos doigts, et prendre vos ébats v.1272 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Dans le fond de mon coeur d'indigne menterie ; v.1307 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Rêver dans un fauteuil, répondre en coq-à-l'ânes, v.1314 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Et dans le poudrier vous trempiez votre plume. v.1375 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
À damoiselle, en blanc, d'elle valeur reçue... » v.1408 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Et j'attendais encore un trait de votre crû. v.1418 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
De ton zèle empressé j'attends tout dans ce jour, v.1421 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Dans son petit cerveau v.1445 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Madame, écoutez-moi... v.1452 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
Il faut aller, madame, v.1495 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
Madame, c'est pour elle, et ce n'est pas pour elle. v.1504 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
Ah ! Madame... à propos avez-vous lu ma lettre ? v.1519 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Je l'ai mise avec soin dans les mains d'Isabelle. v.1536 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Ah ! De grâce, madame, v.1551 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Mais si vous avez lu le dedans de ma lettre, v.1559 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Monsieur, par la présente, il vous plaira payer à damoiselle, en blanc, d'elle valeur reçue, et dieu sait la valeur. » (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Fi donc, madame, fi ! Vous moquez-vous de moi ? v.1565 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
C'est ce malheureux-là qui, pendant que j'écris, v.1570 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
À mes distractions faites grâce, Madame ; v.1579 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Nul autre objet que vous ne règne dans mon âme. v.1580 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Nous nous trouvons toujours dans une peine extrême. v.1591 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Il me vient dans l'esprit un petit stratagème. v.1592 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
La vieille ne songeait, dans votre engagement, v.1593 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
J'ai déjà dans ma poche un contrat. v.1597 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Laissez-moi, l'affaire est dans le sac. v.1601 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
J'entends venir quelqu'un. C'est Madame Grognac. v.1602 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Monsieur, je ne veux point de fou dans ma famille. v.1612 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Et qui lui fait danser quelquefois la courante. v.1628 (Acte 5, scène 9, VALÈRE)
Jusque dans l'avenir de nos neveux derniers. v.1642 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Et l'avare défunt, descendant au cercueil, v.1653 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Dans peu je me propose v.1667 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
Que ce faux testament, Madame, n'est qu'un jeu v.1681 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)

LE RETOUR IMPRÃ‰VU (1700)

Aussi sérieusement qu'il vous plaira, Madame Bertrand. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment donc, madame ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Elle ne fait rien que de mal ; et le pis que j'y trouve, c'est qu'elle garde auprès d'elle une coquine comme vous, qui ne lui donnez que de mauvais conseils, et qui la poussez dans un précipice où son penchant ne l'entraîne déjà que trop. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Voilà un discours très sérieux au moins, madame ; et si je répondais aussi sérieusement, la fin de la conversation pourrait bien faire rire ; mais le respect que j'ai pour votre âge, et pour la tante de ma maîtresse, m'empêchera de vous répondre avec aigreur. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il serait à souhaiter, madame, que vous en eussiez autant : vous ne seriez pas la première à scandaliser votre nièce, et à la décrier, comme vous faites, dans le monde, par des discours qui n'ont point d'autre fondement que le dérèglement de votre imagination. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment donc, madame ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Y a-t-il rien de plus scandaleux que la dépense que Lucile fait tous les jours ? (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Nous avons du crédit, madame. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pour cela, non, madame ; un bon mariage va nous mettre à couvert de la prédiction. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Oui, madame. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ce sera un mariage dans toutes les formes ; et quand il sera fait, vous serez trop heureuse de nous faire la cour, et d'être la tante de votre nièce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Qui est cette vieille madame avec qui tu étais en conversation ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Tu ne connais pas madame Bertrand, la tante de ma maîtresse ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Elle est chez elle avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais, s'il vous plaît, qu'allons-nous faire en attendant le retour de monsieur votre père, qui est en Espagne depuis un an pour les affaires de son commerce ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Mon ami, jouissons du présent ; n'ayons point de regret au passé, et ne lisons point des choses fâcheuses dans l'avenir. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Oui, oui, nous avons fait de bons marchés pendant son absence, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Travaillez-y donc vous-même ; car pour moi je fais conscience d'être l'instrument et la cheville ouvrière de votre ruine ; c'est par mes soins que vous avez trouvé le moyen de dissiper plus de dix mille écus, sans compter douze ou quinze mille francs que vous devez encore à plusieurs quidams, usuriers ou notaires (c'est presque la même chose), qui nous vont tomber sur le corps au premier jour. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Monsieur votre père fera un gros profit pendant son voyage ; vous aurez fait une grosse dépense pendant son absence : quand il reviendra, de quoi aura-t-il à se plaindre ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Les démarches que vous me faites faire, Clitandre, ne peuvent être justifiées que par le succès qu'elles vont avoir ; et je serais entièrement perdue dans le monde, si le mariage ne mettait fin à toutes les parties de plaisir où je me laisse engager tous les jours. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Mais moi qui n'entre pour rien dans l'aventure, et qui n'ai point en vue de conclusion, quel personnage est-ce que je fais dans tout ceci ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Prenez-en quelqu'un, Madame : plus on est de fous, plus on rit. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me donne au diable, pendant que nous sommes en train, il me prend envie d'épouser Lisette aussi par compagnie, moi ; c'est une chose bien contagieuse que l'exemple. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je ne dépends de personne ; je veux prendre un mari aussi indépendant que moi. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Ah, mesdames ! (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Aurons- nous du vin abondamment ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je vous assure, mesdames, qu'à moins de voler, on ne peut pas faire plus de diligence : il n'y a pas, en vérité, trois quarts d'heure que je suis parti de Versailles. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Te voilà au comble des plaisirs ; tu vas nager dans les délices : tu sais l'intérêt que je prends à tout ce qui te touche. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Je ressens mon bonheur dans toute son étendue. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Que cela est vilain d'être une grande inutile dans le monde ! (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Ce sera quand il vous plaira, au moins, que nous ferons quelque marché de coeur ensemble : je suis fait pour les dames ; et les dames, sans vanité, sont aussi faites pour moi. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Il est vrai que je n'ai pas mon pareil pour débourgeoiser un enfant de famille, le mettre dans le monde, le pousser dans le jeu, lui donner le bon goût pour les habits, les meubles, les équipages. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Messieurs et mesdames, quand vous voudrez entrer, le souper est tout prêt. (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Allons, mesdames, qui m'aime me suive. (Acte 1, scène 7, LE-MARQUIS)
Vraiment non ; je suis arrivé avec mon maître ; et pendant qu'il est allé avec le carrosse de voiture faire visiter à la douane quelques ballots de marchandises, il m'a fait prendre les devants pour venir dire à monsieur son fils qu'il est de retour en parfaite santé. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Non ; il sera ici dans un moment. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Dans un moment ! (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Allons, Merlin, de la vivacité, mon enfant, de la présence d'esprit, Ceci est violent : un père qui revient en impromptu d'un long voyage ; un fils dans la débauche, sa maison en désordre, pleine de cuisiniers ; les apprêts d'une noce prochaine ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Enfin, après bien des travaux et des dangers, voilà, grâce au ciel, mon voyage heureusement terminé ; je retrouve ma chère maison, et je crois que mon fils sera bien sensible au plaisir de me revoir en bonne santé. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Nous le serions bien davantage à celui de te savoir encore bien loin d'ici. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je ne veux pas différer davantage à rentrer chez moi, et à donner à mon fils le plaisir que lui doit causer mon retour : je crois que le pauvre garçon mourra de joie en me voyant. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Vous ne sauriez comprendre comme ce jeune homme-là aime l'argent : il a mis vos affaires dans un état... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Oui, justement, Clitandre, un enfant de famille, dont le père est allé je ne sais où, et qui sera bien surpris, à son retour, quand il apprendra la vie que son fils mène pendant son absence. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Et, dis-moi un peu, dans quel endroit de la ville mon fils a-t-il acheté cette maison ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Dans quel endroit ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mais vraiment, c'est aussi dans celui-ci qu'il l'a achetée. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Dans cette autre rue. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ne serait-ce point la maison de madame Bertrand ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Justement, de madame Bertrand ; la voilà : c'est une bonne acquisition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Nous voilà dans la crise. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
M'aurait-on volé pendant mon absence ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
C'est ce qui a obligé votre fils à acheter cette autre maison ; nous ne pouvions plus demeurer dans celle-là. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Une frayeur soudaine commence à me saisir. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Et dis-moi, je te prie, n'ont-ils point été dans ma cave ? (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Il y a vingt mille francs dans votre maison ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Dans la cave. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Dans la cave ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
J'ai peine à me persuader tout ce que tu me dis : cependant on fait tant de contes sur ces matières-là, que je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Qu'il y a de traverses dans la vie ! (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Il y a dans la cave, en entrant, à gauche, sous une grande pierre noire, un sac de cuir qui contient vingt mille francs. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Nous voilà dans un joli petit embarras ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
J'ai trouvé mes gens à deux pas d'ici, et je les ai fait demeurer, parce qu'il m'est venu en pensée de mettre mes ballots dans cette maison que mon fils a achetée. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
Le diable ne s'est pas emparé de celle-1à ; mais madame Bertrand y loge encore. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
On est convenu qu'elle achèverait le terme ; et comme elle a l'esprit faible, elle se met dans une fureur épouvantable quand on lui parle de la vente de cette maison ; c'est là sa plus grande folie, voyez-vous. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Oui, madame, c'est lui-même ; mais il est revenu fou : son vaisseau a péri ; il a bu de l'eau salée un peu plus que de raison ; cela 1ui a tourné la cervelle. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Il a quelque chose d'égaré dans la vue. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
On dit qu'il revient des esprits dans ma maison ; il faudra bien qu'ils en délogent, quand ils seront las d'y demeurer. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Des esprits dans sa maison ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Je voudrais bien, madame Bertrand, mettre dans votre maison quelques ballots que j'ai rapportés de mon voyage. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Madame, je ne prétends point abuser de l'état où vous êtes. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Dites-moi, madame Bertrand, êtes-vous toujours aussi sage, aussi raisonnable qu'à présent ? (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Qu'est-ce, madame Bertrand ? (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
La, la, ne vous chagrinez point ; je prétends que vous y ayez toujours votre appartement comme si elle était à vous, et que vous fussiez dans votre bon sens. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Qu'est-ce à dire, comme si j'étais dans mon bon sens ? (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Vient-on, s'il vous plaît, faire tapage à la porte d'un honnête homme, et scandaliser toute une populace ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Les diables de chez vous sont un peu ivrognes ; ils se plaisent dans la cave. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Il y a ici quelque fourberie ; je ne donne point là-dedans. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
C'est quelque chose de beau que les voyages, et cela façonne bien un jeune homme : il faut savoir comme monsieur votre fils s'est façonné pendant le vôtre ; les jolies manières... (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Il serait mort, je crois, de chagrin pendant votre absence, sans cet honnête monsieur-là. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Halte là, s'il vous plaît, je ne souffrirai pas que vous entriez là-dedans. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Je n'entrerai pas dans ma maison ? (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Il serait beau, vraiment, qu'au retour d'un voyage, après une si longue absence, un fils qui sait vivre, et que j'ai façonné, eût l'impolitesse de recevoir son très cher et honoré père dans une maison où il n'y a que les quatre murailles ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Le sujet était lugubre ; elle représentait la brûlure de Troie : il y avait là-dedans un grand vilain cheval de bois qui n'avait ni bouche ni éperons : nous en avons fait un ami. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ah, pendard ! (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Ces nudités-là sont scandaleuses pour la jeunesse. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Vraiment, je viens d'apprendre de jolies choses, monsieur Géronte ; et votre fils, à ce qu'on dit, engage ma nièce dans de belles affaires. (Acte 1, scène 21, MADAME-BERTRAND)
Je ne sais ce que c'est que votre nièce ; mais mon fils est un coquin, madame Bertrand. (Acte 1, scène 21, GÉRONTE)
Ne nous plaignons point les uns des autres, et ne parlons point mal des absents ; il ne faut point condamner les personnes sans les entendre. (Acte 1, scène 21, LE-MARQUIS)
D'ailleurs, comme dans tout ceci il n'y a pas de votre faute, vous n'avez qu'à ne point faire de bruit, on n'aura pas le mot à vous dire. (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
Tout ceci est un effet du zèle et de l'imagination de Merlin, pour vous empêcher d'entrer chez vous, où j'étais avec Lucile dans le dessein de l'épouser. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Je vous demande pardon de ma conduite passée : consentez à ce mariage, je vous prie : on vous rendra votre argent ; et je promets que vous serez content de moi dans la suite. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Ah, pendard ! (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)

ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME (1694)

Oui, monsieur, j'ai fait depuis peu des réflexions morales sur la vanité des plaisirs mondains : je suis las d'être bien battu et mal nourri ; je suis las de passer la nuit à la porte d'un lansquenet, et le jour à vous détourner des grisettes ; je suis las enfin d'avoir de la condescendance pour vos débauches, et de m'enivrer au buffet, pendant que vous vous enivrez à table. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Vous avez été jusqu'à présent très content de mon service, et vous cessez de l'être dans le moment que je vous demande mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tu m'attendris, Pasquin ; je ne veux pas te voir davantage. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Je lui demandais mon congé et mes gages : il a partagé le différend par moitié ; il m'a donné mon congé, et me retient mes gages. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Ce n'était que fêtes, danses et chansons préparées pour les noces de Colin et d'Agathe ; et depuis que ton officier réformé est venu nous enlever le coeur de cette jolie fermière, toute notre galanterie poitevine est en deuil. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Tenez, si Pasquin me dit que je n'ai pas pus d'esprit que toi, pour ce qui est d'Agathe, je veux bien m'en retourner dans la salle. (Acte 1, scène 4, COLIN)
C'est que j'ai eune ruse pour faire venir Agathe dans un endroit où je vous cacherai tous deux. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Donc, je dirai à Agathe : N'est-y pas vrai, quand j'eu entr'ouvart votre collet, que je pris dessous un papier dans votre sein, et que sur ce papier vous m'aviez fagoté en lacs d'amour votre nom parmi le mien, pour montrer ce que je devions être l'un à l'autre ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
Non, gnia point de femme comme ça dans tout le monde. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Partant, condamné à retourner dans la salle jusqu'à ce que nous ayons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Vous vous trompez, madame, mon maître est trop amoureux pour vous faire attendre. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
En une nuit, il arrive de grandes révolutions dans le coeur d'un Français. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Quand il s'agit de placer des fadaises, la tête d'une femme a plus d'étendue qu'on ne pensé. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Pour le premier, il ne contient qu'une table alphabétique des principales pièces qui entrent dans la composition d'une commode, comme : (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
« La souris est un petit noeud de nompareille qui se place dans le bois. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Il est chez le notaire ; il faut qu'il repasse par ici ; pour aller chez Agathe, et je l'arrêterai pendant que tu iras te déguiser en veuve. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Sur la réputation qu'elle a dans Poitiers d'être fort riche, mon fanfaron s'est vanté qu'elle était amoureuse de lui. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Amuse-le pendant que je me déguiserai ; et après, tu iras avertir Agathe qu'elle vienne nous surprendre ; tu la feras écouter notre conversation. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
On est convenu avec moi que le hasard amènerait la veuve sous cet orme dans un quart_d_heure. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Cachez-vous un oeil avec votre chapeau, la main dans la ceinture, le coude en avant, le corps d'un côté et la tête de l'autre ; surtout, gardez-vous bien de vous promener sur une ligne droite, cela est trop bourgeois. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Si elle vous entendait chanter, elle serait charmée, monsieur. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Par quel bonheur, madame, vous trouve-t-on dans ce village ? (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Retirons-nous donc, monsieur : il est dangereux d'interrompre les larmes d'une veuve. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
La vue d'un joli homme fait rentrer la douleur en dedans. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Je vous l'ai dit cent fois, charmante spirituelle, je suis le cavalier de France le plus spécifique pour la consolation des dames. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Nous sommes seuls, madame ; accordez-moi donc enfin ce que vous m'avez tant de fois refusé à Poitiers ; levez ce voile cruel... (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Vous avais-je vue, madame ? (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Mais enfin, dire en face à une femme que je ne l'aime point, c'est l'assassiner : le coup est mortel, madame ; et je dois avoir des ménagements pour une pauvre petite créature, qui... (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Mais, madame, je quitte tout pour vous suivre. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Allez promptement, et revenez dans une demi-heure m'attendre sous cet orme. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Ne le croyez pas au moins, madame ; c'est un méchant qui en dira tout autant de vous. (Acte 1, scène 14, AGATHE)
Mais j'ai passé l'écueil du dangereux moment. v.28 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Nous irons dans un moment trouver mon père ; et, s'il nous fait trop attendre, nous nous marierons tous deux tout seuls. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
Ma foi, je m'en vais danser. (Acte 1, scène 23, PASQUIN)

LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX (1705)

Dans ce métier pénible et dangereux v.26 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Quand la dame, en revanche, a formé le dessein v.52 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Entre tant de métiers mis dans votre apanage, v.77 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui vous occupe davantage. v.80 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Pendant que tu vivais, je t'ai comblé de gloire, v.121 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Un poète aisément s'endort dans la mollesse. v.149 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
L'abondance souvent, unie à la paresse, v.150 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
De celles que dans Rome on vit de votre temps, v.156 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
À Paris aujourd'hui de quel goût sont les dames ? v.163 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
À Rome, de mon temps, libres dans leurs soupirs, v.165 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Que dans mes vers j'ai souvent exprimés ? v.184 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Qui tous les jours dans les maisons, v.187 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
S'il pouvait réussir dans ce noble dessein, v.197 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Un auteur, qui parfois erre dans ces détours, v.201 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Et qui fut applaudi dans Rome. v.204 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Possédant femme ou maîtresse fidèle, v.230 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Voyant que le commis qui gardait ma valise v.260 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Me retient, malgré moi, dans le mauvais chemin. v.267 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Quand vous percez les nuits dans certains noirs brelans, v.287 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous jurez dans la chambre, et moi sur l'escalier. v.291 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Consommé dans cet art, m'apprîtes le métier. v.295 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Autrefois cependant pour sa tante Araminte, v.304 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'obéis : cependant, si je voulais parler, v.314 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'ai longtemps, comme vous, été dans le soupçon ; v.319 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Cependant à la vôtre elle ressemble fort. v.327 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Ainsi je n'ai rien fait que bien dans tout ceci. v.338 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
C'est de quoi, dans l'instant, je veux être éclairci. v.339 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Dans un moment, monsieur, je vais vous satisfaire. v.341 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je ne vois là-dedans pas une de vos hardes. v.345 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et je ne crois pas, moi, que dans votre valise v.348 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Las de passer mes jours dans le fond d?une terre, v.372 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que vos airs dans les siens sont si reconnaissables, v.384 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
La date, le dessus, et le nom bien écrit, v.402 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Dans mes préventions confirment mon esprit. v.403 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Et dans le même temps, ce rapport de grandeur, v.406 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Je vous attends, monsieur, pour vous remettre « comptant les soixante mille écus que votre oncle vous a laissés par testament, et pour épouser mademoiselle Isabelle, dont je vous ai plusieurs fois parlé dans mes lettres : le parti vous convient fort, et son père Démophon souhaite cette affaire avec passion. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Je conçois dans mon coeur un favorable augure. v.421 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Qui, dans une heure au plus, m'en diront des nouvelles. v.429 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Tu sais le caractère et l'esprit de la dame : v.433 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Il semble que l'Amour, dans ce jour si charmant, v.446 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
À votre souvenir me rendait-il présente ? v.457 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Je me suis figuré, dans mon premier sommeil, v.466 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Être dans un jardin, au lever du soleil, v.467 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Qui reçoit dans son sein un torrent de cristal, v.471 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Faisaient au gré des airs flotter des étendards. v.479 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Oui, madame, vous-même, en propre original. v.483 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Le jardin à mes yeux a disparu soudain ; v.491 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Et je me suis trouvé dans une grotte obscure, v.492 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Là, dans un plein repos, et couronné de fleurs, v.494 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Je vous persuadais de mes vives douleurs. v.495 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Mais j?en crains le retour : dans le siècle où nous sommes, v.508 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Le dégoût dans l'hymen est naturel aux hommes ; v.509 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Ah, madame ! Pour vous mon amour est extrême : v.512 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Je veux que nous dînions ensemble dans ce jour. v.519 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Madame, cet honneur m'est bien avantageux. v.522 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Ici, dans un moment, je reviens sur mes pas. v.526 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Possédant, qui plus est, soixante mille écus v.539 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Vous gardant l'usufruit jusques à votre mort. v.550 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
À cause que madame a vécu quelque temps, v.558 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Ma soeur, dans mon calcul je crois vous faire grâce ; v.560 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Vous êtes mon aînée ; ergo, dans un seul mot, v.562 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Dans un provincial nourri sans politesse : v.609 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Moi, dans les hauts projets dont mon âme est remplie, v.617 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il doit dans un moment me venir joindre ici. v.619 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Mais comment ferions-nous, dans ce hardi dessein, v.630 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Mais, dis-moi cependant... v.672 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
De tout, dans un moment, je saurai vous instruire. v.673 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
De leur maudit bâton me donnent dans les reins. v.687 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
On la change en une autre, où ce qui fut dedans, v.694 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
J'ai mis fort prudemment mon argent dans ma poche. v.701 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Je vous ai, dans ce lieu, fait préparer un lit, v.703 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Dans un appartement fort propre et fort tranquille. v.704 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et dans tous vos desseins vous donne un plein succès ! v.719 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Elle a, dans ce repas, invité son amie, v.777 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
A pu, dans un moment, déranger sa cervelle ? v.781 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Nous verrons si dans peu vous aurez l'insolence v.805 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
J'espère que dans peu nous nous ferons connaître. v.809 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
En vérité, Madame, il faut que je vous dise... v.832 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Que je suis fort surpris... et que dans ma surprise... v.833 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
Je trouve surprenant... Je ne m'attendais pas v.834 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
Parlez, mon cher enfant. Daignez ne me rien taire. v.841 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Que vous m'offrez, madame, avec tant de bonté. v.851 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Bon ! Madame, il m'en a tantôt tenu bien d'autres. v.853 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Dans ses discours, parfois, il est impertinent. v.854 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
Des créatures ! Nous ! Ah, madame ! Voilà v.883 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
J'ai senti cependant un tendre mouvement ; v.907 (Acte 2, scène 7, MÉNESCHME)
Mais entrons au plus tôt dans cette hôtellerie, v.912 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Je brûle cependant d'aller voir ma maîtresse : v.916 (Acte 2, scène 7, MÉNESCHME)
Lorsque vous aurez fait un tour dans la maison, v.918 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Et dans une heure il doit me compter mon argent. v.939 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
Croyant qu'elle tendait un piège à sa vertu, v.946 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Dans cet embrassement à vos yeux se déploie, v.965 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Point du tout ; et je crois que, dans toute sa vie, v.984 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Il est vrai... cependant... v.987 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Mais je ne pourrai pas, dans son ardent transport, v.1007 (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
J'en connais les dangers. Aujourd'hui les époux v.1026 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Madame, il ne faut pas si fort se déchaîner v.1034 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
J'aimerais mieux mourir, que d'obliger madame v.1044 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Eh ! Oui, si dans mon choix vous ne me traversiez. v.1051 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Et votre oeil sans dédain s'accoutume à me voir ? v.1058 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Oses-tu dans ces lieux soutenir ma présence ! v.1061 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Madame, je ne sais ce que vous voulez dire ; v.1064 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Madame est votre soeur ? v.1076 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Scandaliser ici monsieur, qui, de sa vie, v.1080 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
À madame à présent je quitte la partie ; v.1092 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Des esprits de travers dans toutes les familles. v.1113 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Cet homme, dans l'abord, me paraissait plus sage. v.1141 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Madame, on m'a vanté, par écrit, vos appas : v.1142 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Aussi je n'ai jamais mis le nez dans un livre ; v.1152 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Mon âme dans ce choix est indéterminée. v.1157 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Quoique mon nom fameux put voler dans l'Europe, v.1164 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Cependant ce regard amoureux et fripon v.1174 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Nous étions tous pour vous dans une peine extrême ; v.1208 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Car, dans notre maison, tout le monde vous aime, v.1209 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
Qui s'est mis dans l'esprit que tous les gens qu'il voit v.1218 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
J'ai, pendant votre absence, v.1228 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Qu'il s'est fait dans sa tête une commotion v.1246 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Dans peu, pour l'aller voir, je reviendrai vous prendre. v.1285 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
Tout est devenu fou, je crois, dans cette ville. v.1289 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Le poisson, de lui-même, entre dans notre nasse : v.1293 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
Personne du logis n'est sorti dans la rue : v.1297 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
En attendant qu'il vienne, v.1308 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Et ma maîtresse en est si fort scandalisée, v.1317 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Mous nous sommes trouvés dans de grands embarras. v.1327 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Quoi ! Dans si peu de temps vous auriez hérité ? v.1335 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Dans le temps que tu mets à me le demander. v.1338 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Il faut bien, dans la vie, aller selon le temps. v.1343 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Et je vais me jeter, je crois, dans les affaires. v.1349 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Dans les affaires, toi ? v.1350 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Je veux que l'on me voie, avec des airs fendants, v.1351 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Dans un char magnifique, allant à la campagne, v.1352 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Intendants, cuisiniers, rempliront mon palais : v.1355 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Le vin y coulera, comme l'eau dans la Seine : v.1357 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Ses lettres, ses bijoux. En nous rendant les nôtres, v.1372 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Pour moi, dans pareil cas, toujours j'en use ainsi. v.1382 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Votre portrait n'est pas dans cette boîte ronde ? v.1401 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Quelle audace ! Quel front ! Mais je veux le confondre. v.1404 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Je reviens, et je mets le feu dans la maison. v.1435 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Lé jour mé scandalise, et voudrais contré quatre, v.1448 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Il m?en vient dans l'esprit quelque confuse idée v.1485 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Si vous né mé payez lé tout dans un quart_d_heure. v.1501 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Et j'appréhende encor, dans mon soupçon extrême, v.1532 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
Madame ? Où fuyez-vous ? v.1579 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Madame... v.1584 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Madame, écoutez-moi. v.1587 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Si brutal que l'on soit, qu'on puisse avoir l'audace v.1588 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Je vais dans un moment dissiper ce soupçon : v.1594 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Tous les deux ne font qu'un, et cependant font deux. v.1607 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Il doit, dans l'embarras, vous servir de fanal. v.1627 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Que madame à présent en paix rentre chez elle. v.1637 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Je vous dis vrai, madame, et je ne saurais croire v.1640 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Ah, madame ! Armez-vous d'un généreux courage ; v.1645 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Je vois bien maintenant que, dans ce siècle ingrat, v.1658 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Vit, j'ai bien résolu, dans mon coeur courroucé, v.1662 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
Il faut se marier : vous êtes dans un temps v.1682 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Que tout ce que l'hymen a de plus dangereux. v.1687 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Finissez, croyez-moi, n'allez pas davantage v.1696 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
Tu te veux engager dans un autre hyménée, v.1733 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Tu me vois expirante et cédant à mon sort, v.1738 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Faudra-t-il que toujours je sois dans l'embarras v.1742 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Verrez-vous dans mes bras expirer ma maîtresse ? v.1745 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Dans un jour plein de joie, en ce lieu réunie. v.1769 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
De pareils sentiments n'entrent point dans mon âme. v.1777 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
Et dans lui l'on renomme v.1781 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Et j'en ai dans les mains une très juste cause. v.1789 (Acte 5, scène 4, ARAMINTE)
Quoi ! Monsieur, vous auriez l'audace et l'impudence,... v.1817 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Je vous embarquais là dans une belle affaire ! v.1845 (Acte 5, scène 5, ROBERTIN)
Madame, je ne sais si j'ai le regard trouble, v.1860 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
Ce frère, étant jumeau, dans tout me ressemblait. v.1878 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Mais j'avais cependant compté sur votre mort. v.1887 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
En tout ceci, madame, il n'y va rien du nôtre ; v.1888 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
C'est moi qui, dans l'ardeur d'une feinte tendresse, v.1908 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
À madame autrefois ai fait une promesse ; v.1909 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Je n'ai rien fait de mal dans toute cette affaire, v.1913 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
En épousant madame, acquitter ma parole. v.1920 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Puisqu'un coup du hasard vous met dans ma famille. v.1945 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
Dans l'excès du bonheur que le destin m'envoie, v.1948 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Messieurs, j'ai réussi dans l'hymen qui s'apprête ; v.1956 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)

LA CRITIQUE DE L'HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Ces couleurs ne crayonnent pas mal les gens d'épée, qui pendant un quartier d'hiver vous sucent une femme jusqu'au dernier bijou. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Dans le fond, on n'a en vue que le service du roi. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Enfin, si ma tante m'avait crue, je n'aurais jamais demeuré dans une auberge ; mais puisqu'on m'y a forcée, m'y voilà ; j'enrage pourtant assez. (Acte 1, scène 2, NIVELET)
Je suis toujours par voie et par chemin, pour aller quérir les drogues à cette grande halbreda de Comtesse. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Qu'avez- vous donc, madame ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Ma foi, Monsieur Nivelet, si nous n'y prenons garde, voilà deux femmes qui vont nous crever dans la main. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Nous venons de cette damnée pièce, où l'on est deux heures à entrer, et trois heures à sortir, et, qui pis est, hé, hé !... (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
La la, madame, deux jours de relais emporteront cela. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allons, courage, madame, le souper raccommodera tout. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Claudine, courez vite chez le médecin, demander une potion pour rassurer une femme qui a pensé accoucher dans la presse. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Portez vite madame dans sa chambre. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Pour vous, mademoiselle, tenez-vous en repos dans ce fauteuil, en attendant qu'on serve. (Acte 1, scène 3, NIVELET)
Il ne faut que les fesses d'un singe pour mettre tous les badauds en campagne. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Ce qui me console de mon argent, c'est qu'il faut que Colombine crève sous ce rôle-là ; elle n'a pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Il y a comme cela cent endroits dans la pièce qui me font presque vomir. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
De quelque côté que l'on voie cette damnée pièce-là, elle est affreuse par tous les endroits. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Écoutez, c'est un dangereux ennemi ; je le craindrais plus avec ses sifflets, que bien des marquis avec leurs épées. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Ma foi, madame, ne nous faites plus de ces frayeurs-là ; l'ai cru que vous nous serviriez votre enfant sur table. (Acte 1, scène 5, NIVELET)
Vous voilà dans le fil de l'histoire. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
Or, il y a là-dedans un garçon qu'on appelle Pierrot ; et puis il survient un Vicomte avec un singe, qui est le plus beau rôle de la pièce. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Je suis toujours dans les coulisses à badiner avec les actrices ; mais j'ai envoyé mes porteurs au parterre, qui m'ont dit que la pièce ne valait pas le diable. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Oh, dame ! (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Monsieur, dans une auberge, on n'engraisse pas à faire des récits. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)

LA CRITIQUE DU LÃ‰GATAIRE (1708)

À moi, morbleu, à moi : il y a plus de sens, de raison et d'esprit dans cette tête-là qu'il n'y en a sur votre théâtre, dans vos loges, et dans votre parterre, quand ces trois ordres seraient réunis ensemble. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Cette maxime est bonne pour les sots ; mais non pas pour moi. Je ne me laisse jamais entraîner au torrent : je fais tête au parterre ; et quand il approuve quelque endroit, c'est justement celui que je condamne. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Voilà, madame, bien de l'ouvrage à faire en fort peu de temps. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Ma vivacité fournira à tout ; et si vous ne voulez pas me suivre, voilà Monsieur Boniface qui ne m'abandonnera point dans l'occasion : c'est un jeune poète que je produis dans le monde, un bel esprit qui fait des vers pour moi quand j'en ai besoin : je l'ai amené à la comédie pour m'en dire son sentiment. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mon carrosse, en arrivant, a été une heure dans la rue Dauphine sans pouvoir avancer ni reculer ; le voilà présentement dans le même embarras. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela est étrange, que dans une ville policée comme Paris les rues ne soient pas libres, et que messieurs les comédiens empêchent la circulation des voitures. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Parbleu, Monsieur Boniface, je suis bien aise de vous rencontrer dans les foyers. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
On voit bien, madame la Comtesse, que vous vous connaissez en physionomie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Madame_la_Comtesse est, à son ordinaire, vive et pétulante ; il faut qu'elle se divertisse toujours aux dépens de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Je rencontrai dernièrement un auteur dans la rue, qui fit à toute force arrêter mon carrosse ; il me fatigua de ses vers pendant une heure entière ; il en récita au laquais, au cocher, aux chevaux ; et, si un autre carrosse ne fût survenu, qui lui serra les côtes de fort près, et lui fit quitter prise, je crois qu'il parlerait encore, ou qu'il serait devenu lui-même la catastrophe de sa tragédie. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne suis encore qu'un jeune candidat dans la république des lettres, un nourrisson des Muses ; mais je soutiens que la pièce est vicieuse a capite ad calcem, c'est-à-dire de la tête aux pieds. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Un jeune candidat ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Un jeune candidat ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, madame, cela serait tout à fait plaisant et nouveau. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
N'est-il pas vrai qu'il s'agit dans cette pièce d'un testament qui fait le noeud et le dénouement de toute l'intrigue ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Apprenez, monsieur le jurisprudent hors de saison, qu'il n'est point question, dans une comédie, du droit romain ni de Justinien : il s'agit de divertir les gens d'esprit avec art ; et je vous soutiens, moi, que la conduite de cette pièce est très sensée. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Le premier acte expose le sujet ; le second fait le noeud ; dans le troisième commence l'action ; elle continue dans les suivants : tout concourt à l'événement ; l'embarras croît jusqu'à la dernière scène ; le dénouement est tiré des entrailles du sujet. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Tous les acteurs sont contents, et les spectateurs seraient bien difficiles s'ils ne l'étaient pas, puisqu'il me paraît qu'ils ont été divertis dans les règles. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il n'a cependant manqué aucune représentation. La première, il ne vit rien ; la seconde, il n'entendit pas un mot ; la troisième, il ne vit ni n'entendit ; et, toutes les autres fois, il était dans les foyers occupé devant le miroir à rajuster sa personne, ranimer sa perruque, se renouveler de bonne mine, pour être en état de donner la main quelque femme de qualité, et la conduire avec succès dans son carrosse. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pour moi, ne trouvant plus de place dans les premières loges, je l'ai vue la première fois dans l'amphithéâtre, où je me trouvai entourée de cinq ou six jeunes seigneurs qui ne cessèrent de folâtrer autour de moi : jamais jolie femme ne fut plus lutinée ; et, si la pièce n'avait promptement fini, je ne sais, en vérité, ce qu'il en serait arrivé. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous avez bien raison, madame la Comtesse, de pester ; vous n'avez jamais tant couru de risque en vos jours qu'à cette comédie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pour moi, j'étais dans le parterre à la première représentation ; il ne m'en a jamais tant coûté pour voir une mauvaise comédie : une moitié de mon justaucorps fut emportée par la foule, et j'eus bien de la peine à sauver l'autre au milieu des flots de laquais qui m'inondèrent de cire en sortant, et me brûlèrent tout un côté de ma perruque. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Les auteurs qui ont des habits aussi mûrs que le vôtre, Monsieur Boniface, ne doivent point se trouver dans le parterre à une première représentation. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse a raison. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous êtes là un tas de mauvais poètes cantonnés par peloton (je ne parle pas de ceux qui sont avoués d'Apollon, dont on doit respecter les avis) ; vous êtes là, dis-je, comme des âmes en peine, tout prêts à donner l'alarme dans votre quartier, et à sonner le tocsin sur un mot qui ne vous plaira pas. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Comment appelez-vous donc ces pirouettes, ces caracoles, ces chaudes embrassades qui se font sur le théâtre pendant qu'on mouche les chandelles ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Dans un moment, madame, je viens vous rendre réponse. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Madame, vous voyez devant vous l'homme de France qui fait la meilleure chère, et qui a cinquante bonnes mille livres de rente. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Et pleures-tu, par avance, le malheur qui nous menace de ne point avoir de glace pendant l'été ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Si je te faisais l'anatomie de cette pièce-là, tu tomberais dans un dégoût qui t'ôterait l'appétit pendant tout le carnaval. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
N'ai-je pas été interloqué, moi qui vous parle, dans un procès que j'ai avec un de mes fermiers ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Madame_la_Comtesse, par exemple, je ne la détaille point par le menu ; il suffit qu'elle me plaise en gros : je n'examine point si elle a les yeux petits, le nez rentrant, la taille renforcée ; elle me plaît, je n'en veux point davantage. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Monsieur Bredouille, par exemple, je n'examine point s'il est gros ou menu, gras ou maigre ; il a de bon vin, on le va voir : en faut-il davantage ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Madame, je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Je vais souper à la Place Royale, où nous devons attaquer un aloyau dans les formes ; et je serais au désespoir que la scène commençât sans moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
C'est donc vous, mon petit ami, qui empruntez mon nom et ma personne pour les mettre dans vos comédies ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Depuis deux cents ans nous tenons boutique d'apothicaire, de père en fils, dans le faubourg Saint-Germain. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Je joue, moi, dans le comique et dans le sérieux. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
J'ai fait, dans Paris, quatre cours de chimie. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Vous jouez dans le sérieux ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Un pygmée, un extrait d'homme comme vous représenterait Achille, Agamemnon, Mithridate ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Ne voilà-t-il pas un Mithridate bien fourni pour faire fuir des légions romaines ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Oui-da. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Apprenez que, sur l'honneur, madame Clistorel n'a jamais fait de quiproquo. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Monsieur l'apothicaire, monsieur le comédien, monsieur Clistorel, monsieur Mithridate... (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Vous, monsieur Clistorel l'apothicaire, retournez dans votre boutique, et vous, monsieur Clistorel le comédien, je veux que vous me meniez au bal, et que nous dansions ensemble le rigaudon, la chasse, les cotillons, la jalousie, et toutes les autres danses nouvelles, où j'excelle assurément ; et je puis me vanter qu'il n'y a point de femme qui se trémousse dans un bal avec plus de noblesse, de cadence, de vivacité, de légèreté et de pétulance. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Madame, votre carrosse est à la porte, et vous descendrez quand il vous plaira. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BONIFACE)
Il a bien fait de venir ; j'allais me jeter dans le premier venu. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Voilà ce qui s'appelle une comédie dans les règles ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)

LE LÉGATAIRE UNIVERSEL (1704)

Nous prévoyons dans peu qu'un petit ou grand deuil v.11 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Il trouve tous les jours, dans son fécond cerveau, v.31 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais dans son testament ses grâces départies v.38 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Dans peu de temps, j'espère v.41 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je crois, comme toujours il fut aimé des dames, v.61 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Oui-da ; tu peux passer pour parent de campagne, v.65 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Madame Argante, avant de couronner ses feux, v.72 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
J'ai brillé dans l'étude avec assez d'honneur, v.87 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Sa femme était jolie ; et, dans quelques affaires, v.89 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Excite dans mon coeur de tristes sentiments. v.107 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
J'en avais dans le coeur un plaisir plein d'appas, v.111 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Cependant la nature, excitant la tristesse, v.113 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je donne dans son sens en tout pour lui complaire ; v.122 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Il faut que le vieillard soit mal dans ses affaires, v.125 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Avec madame Argante il tient certains discours v.132 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je n'ai de leur dessein rien appris davantage. v.134 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Votre maîtresse est mise aussi dans l'entretien. v.135 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je dois, dans peu de temps, contracter avec elle. v.161 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et je viens d'essuyer un dangereux assaut : v.178 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
La santé dans le monde étant le premier bien, v.197 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
C'est tout argent perdu dans cette occasion ; v.201 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Oui, monsieur, et dans peu vous les verrez ici. v.205 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et dans peu vous saurez mes sentiments aussi ; v.206 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Dans le fond de leur coeur dévorent par avance v.211 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Votre santé me touche, et me plaît davantage v.215 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Dans vos yeux un certain éclat brille. v.239 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
J'ai toujours reconnu du bon dans cette fille. v.240 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Tu connais et tu vois parfois madame Argante ? v.243 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Oui : dans ses procédés elle est toute charmante. v.244 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Tu conviens que le ciel a versé dans son âme v.247 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Je pourrai, dans mes maux, tirer de grands secours. v.266 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Monsieur, madame Argante v.284 (Acte 1, scène 5, UN-LAQUAIS)
Elles ont toutes deux bon nez ; dans un moment v.289 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Ils me voudraient déjà voir dans la sépulture : v.295 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Si des yeux aussi beaux ne me rendaient la vie. v.300 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Oui, madame, c'est vous (pour le moins je m'en flatte) v.303 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Madame, le devoir m'y fera consentir ; v.314 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Dans le monde on saura, dans peu, de mes nouvelles. v.327 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Je m'en rapporte à vous : madame est vive et belle ; v.331 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ils m'ont même assuré que, dans fort peu de temps, v.373 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Et je jurerais, moi, cependant du contraire. v.376 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mon neveu, je n'y puis résister davantage. v.380 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Ah ! Ah !... Madame, il faut que je vous dise adieu ; v.381 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Madame, vous voyez le pouvoir de vos coups : v.386 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Madame, accordez-moi l'honneur de vous conduire. v.392 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
Moi, je vais là-dedans vaquer à mon emploi ; v.393 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Quoi ! Vous aurez, madame, assez de cruauté v.401 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Vous, madame, y consentiriez-vous ? v.409 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Je veux dans le complot entrer conjointement. v.449 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je ne veux pas rester dans une nonchalance v.459 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je dirai cependant qu'en entrant en matière, v.467 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il est vrai. Cependant j'ai quelque répugnance v.471 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Ne va pas m'embarquer dans un si grand festin. v.482 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Il faut que l'abondance, avec soin répandue, v.483 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Et je veux avec vous danser les cotillons. v.486 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Je valais, dans mon temps, mon prix tout comme un autre. v.487 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Cela fait que bien peu vous valez dans le nôtre. v.488 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Ma maîtresse, qui sort dans ce moment d'ici, v.489 (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
Depuis notre entrevue, monsieur, j'ai fait réflexion sur le mariage proposé, et je trouve qu'il ne convient ni à l'un ni à l'autre ; ainsi vous trouverez bon, s'il vous plaît, qu'en vous rendant votre parole, je retire la mienne, et que je sois votre très humble et très obéissante servante, (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Et d'un plaisir soudain tous mes sens sont ravis. v.502 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Je me précipitais dans ce péril extrême : v.504 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
Dans un corps moribond, à ses feux si contraire ? v.508 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
C'était témérité, dans l'âge où vous voilà, v.517 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Qui jadis dans le Maine épousa, quoique vieux, v.541 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Qu'ils voulaient à Paris venir dans peu de temps, v.553 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Qui de madame Argante émouvra la bile ; v.568 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Dans un jardin, à table, en un petit réduit, v.578 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Avec dames qui m'ont paru de bonne mine. v.579 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Mais dans une heure au plus ils seront ici. v.581 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Sais-tu pourquoi Géronte ici les mandait ? v.582 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Dans tes emportements sois sage et plus modeste. v.599 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qui dans le Maine fait sa demeure ordinaire, v.616 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Bon. Mon maître sait-il ce dangereux projet, v.633 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Il ne le sait que trop : dans son coeur il enrage, v.635 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Eux et leurs descendants à perpétuité, v.641 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
On sait de tes fredaines. v.647 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Va m'attendre là-bas : dans peu j'irai t'instruire v.655 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Comment donc ! Dans la vie, v.695 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Madame Clistorel (Dieu veuille avoir son âme !) ; v.704 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Et, si dans mes travaux la mort ne me surprend, v.705 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
J'ai lu dans Hippocrate, il n'importe en quel lieu, v.709 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Vous pourriez, dans un jour, vous faire médecin. v.714 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Vous avez fort bien fait, dans cette procédure, v.727 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
Dans un péril extrême, v.747 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Que ce qu'on vous vendait quatre fois davantage. v.768 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Dans votre testament de me faire du bien. v.773 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Je suis content de moi dans cette occasion, v.781 (Acte 3, scène 1, GÉRONTE)
Je le crois : cependant, tant qu'elle fut vivante, v.827 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Dans quatre ais de sapin reposer à votre aise. v.839 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Vous vous feriez fesser dans la place publique. v.848 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Oui, vous ; et, dans l'instant, sortez. v.854 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Je mettrai, de ma main, le feu dans la maison. v.870 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
N'allez pas me manquer de parole, ou dans peu v.882 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Pour élever son fils dans un air si sauvage : v.888 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Cependant, à le voir, il a quelque air de vous : v.890 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Dans ses yeux, dans ses traits, un je ne sais quoi brille ; v.891 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Tu m'as abandonné dans un grand embarras. v.913 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Ah ! Le mauvais pendard, v.921 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
C'est que madame Argante, aimant votre famille, v.939 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Une dame, là-bas, monsieur, avec sa suite, v.963 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
On ne le croira pas dans la postérité. v.1010 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Et pour vous empêcher, dans ce désordre extrême, v.1051 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Sortez d'ici, madame, et que de votre vie v.1059 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
Et dans peu nous saurons, avec un tel tumulte, v.1075 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Vous, mon oncle, rentrez dans votre appartement ; v.1077 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
Je vous rendrai raison de tout dans un moment. v.1078 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
L'adresse et l'artifice ont passé dans mon coeur. v.1102 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Est-il dans l'univers un mortel plus heureux ? v.1106 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
Arrivant dans sa chambre et se traînant à peine, v.1111 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Il tombe assez souvent dans une léthargie v.1124 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
Surtout, dans l'action, gardons le jugement. v.1149 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Le legs universel qu'il prétendait me faire, v.1159 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Quarante mille écus que je tiens dans mes mains, v.1166 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Ce petit lénitif, en attendant le reste, v.1171 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Un bien dont dépendait le bonheur de mes jours. v.1186 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
J'entre dans vos raisons ; elles sont très plausibles : v.1187 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Tu nous aurais tous mis dans un parfait repos, v.1193 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
C'est dans les grands dangers qu'on voit un grand courage. v.1200 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Et cependant, monsieur, le diable n'est pas bête. v.1212 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Je les ai mis tous deux dans cette salle basse. v.1215 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Laisse-moi donc rêver... Oui-da... Non... Si, pourtant... v.1237 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Les Notaires là-bas sont dans l'impatience : v.1239 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Toi, qui parais dans tout si légère et si vive, v.1243 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Dans un fauteuil assis... v.1249 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Oui, monsieur, dans ce jour, au gré de vos souhaits, v.1253 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Cependant une terreur secrète v.1267 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
La robe ; dépêchons, passez-la dans mes bras. v.1285 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Je vais dans un moment les amener ici. v.1301 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Secondez-moi bien tous dans cette affaire-ci. v.1302 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Ce jour mal condamné me blesse encore l'oeil. v.1306 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Qui, se communiquant après dans tous les sens, v.1329 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Rétablit la santé dans quantité de gens. v.1330 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
D'aller, avec madame, en la chambre prochaine. v.1336 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
Et l'on le réduira dans le style ordinaire. v.1344 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
C'est à quoi nous allons nous employer dans peu. v.1369 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Deux mille écus ! Je crois que le pendard se moque. v.1391 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Pour avoir souvenir de moi dans ses prières. v.1412 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Soit, je ne dirai mot ; cependant, de ma vie, v.1423 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Que de signer son nom il est dans l'impuissance, v.1435 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
Qui reste dans nos mains ; je reviendrai tantôt, v.1442 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Et, dans l'occasion, sais-je jouer mon rôle, v.1448 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Votre oncle, si l'on croit le lardon scandaleux, v.1457 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il s'élève, aussi bien, dans le fond de mon coeur v.1474 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Ou que, dans ce moment, pour le moins il expire. v.1479 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Quel vertigo soudain a donc pu te troubler ? v.1490 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Après avoir conduit ces messieurs dans la rue, v.1495 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Offrons-nous aux dangers ; viens signaler ta foi : v.1522 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Dans les mains d'Isabelle : ils feront leurs effets ; v.1526 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je connais, madame, v.1547 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Les nobles sentiments qui règnent dans votre âme : v.1548 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Je le prends à témoin, si, dans ce que j'ai fait, v.1553 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Mon excuse, madame, est écrite en vos yeux. v.1558 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Tous ces beaux sentiments sont fort bons dans un livre. v.1567 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Être un peu, dans ce jour, avec nous de concert. v.1582 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Il faut ici, ma foi, soutenir l'abordage. v.1592 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Nous voilà, grâce au ciel, dans un grand embarras. v.1601 (Acte 5, scène 3, CRISPIN)
Ai-je été bien longtemps dans cette léthargie ? v.1607 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Nous a tous mis ici dans un dérangement, v.1609 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Qu'il n'est pas bien aisé, dans le fond, de décrire : v.1611 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Où donc ? Dans la rivière ? v.1624 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Nous vous avons cru mort pendant une heure entière. v.1635 (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Que dans le même instant je veux les faire écrire. v.1640 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
Ils reviendront dans peu. v.1641 (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Dans un parfait repos. v.1664 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Monsieur était présent, aussi bien que madame : v.1676 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Je sens, dans mon gosier, que ma voix s'embarrasse. v.1684 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Assis dans un fauteuil auprès de deux notaires, v.1691 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Qu'il est arrivé dans votre cabinet ; v.1701 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Ou quelque bonne rente au moins pendant ma vie ? v.1711 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Ne se fendrait en quatre, en entendant ces mots ? v.1729 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Faites trêve un moment à vos soupirs, madame. v.1736 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Qu'il rend à mon neveu dans divers exercices, v.1788 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Pour avoir souvenir de moi dans ses prières. v.1792 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Ne m'a-t-on point vole mes billets dans mes poches ? v.1807 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Fléaux plus dangereux, animaux plus funestes v.1863 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Laissons-le dans l'erreur, nous sommes héritiers. v.1865 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
Mais n'y mets rien de plus pendant le mariage. v.1867 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)

LE DIVORCE (1688)

Dans votre sort Jupiter s'intéresse, v.2 (Prologue, scène 2, MERCURE)
Nous arrête dans ces lieux, v.6 (Prologue, scène 3, MERCURE)
Monsieur Jupiter, si vous vouliez me laisser votre monture, je la ferais mettre à la daube : aussi bien les dieux de l'opéra, qui sont bien montés quand ils viennent, s'en retournent toujours à pied. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Ma per addolcir la stato de mia sorella, io non veda altro mezzo, ch'une bonissima separazione. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Je lui aidais à mettre un muid de vin en perce. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Orsù, vado a trovar mia sorella ; farò il possibile per resolverla a separarsi da suo marito. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Oui, Messieurs, étranger, étranger, arrivé tout-à-l'heure dans cette ville ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Le diable emporte toute la race badaudique ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Tu arrives fort à propos pour rendre service à Monsieur Aurélio, dans une affaire de conséquence. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Je n'eus pas plus tôt quitté la rame, que je me jetai malheureusement dans les médailles. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Comment, dans les médailles ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Dans les antiques ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Non, dans les médailles ; c'est-à-dire que quand je n'avais rien à faire, pour me désennuyer, je m'amusais à mettre le portrait du roi sur des pièces de cuivre, que je couvrais d'argent, et que je donnais à mes amis pour du pain, du vin, de la viande, et autres choses nécessaires : mais comme il y a toujours des envieux dans le monde (voyez, je vous prie, comme on empoisonne les plus belles actions de la vie !), on fut dire à la justice que je me mêlais de faire de la fausse-monnaie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ces messieurs montèrent donc dans ma chambre, et, le plus honnêtement du monde, me prièrent, de la part de la justice, de lui aller parler tout-à-l'heure ; qu'il y avait un carrosse à la porte, qui m'attendait. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
L'un m'avait pris par un bras, aussi m'avait fait l'autre, en me disant le plus obligeamment du monde : "Oh ! Puisque nous avons été assez heureux que de vous trouver, vous ne nous échapperez pas, et nous aurons le plaisir de vous emmener avec nous" ; et à force de civilités, ils m'entraînèrent dans leur carrosse, et me conduisirent à la justice. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Celui qui était au milieu d'eux me dit : n'est-ce point vous, monsieur, qui vous mêlez de médailles ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Vous êtes un honnête homme, ajouta-t-il ; tout-à-l'heure nous allons parler à vous ; asseyez-vous toujours en attendant. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Dans un fauteuil ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Je leur répliquai qu'oui, que je leur demandais excuse si je ne faisais pas aussi bien que je l'aurais souhaité ; mais que j'avais grande envie de travailler, et qu'avec le temps, j'espérais devenir plus habile. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je remarquai que mon discours les avait réjouis ; mais cela n'empêcha pas qu'ils ne me condamnassent sur l'heure à être pendu et étranglé à la Croix Du Trahoir. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je ne suis qu'un jeune homme qui ne fais que d'entrer dans le monde ; et d'ailleurs, je n'ai pas l'âge compétent pour être pendu. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Aussi y eurent-ils beaucoup d'égard ; et, pour faire les choses dans l'ordre, ils me firent expédier une dispense d'âge. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Me voilà donc dans la charrette. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Comme j'étais fort fatigué du voyage, j'avais soif, je demandai à boire : on me proposa si je voulais de la bière. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
On se range en haie ; je m'approche de la fontaine ; je donne un coup d'oeil autour de moi, et zest, je m'élance la tête en avant dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Les archers, surpris, courent à moi, et me tirent par les pieds ; et moi je m'enfonce toujours avec les mains, de manière que j'entrai tout entier dans le tuyau de la fontaine, et il ne resta aux archers que mes souliers pour les pendre. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Du robinet de la fontaine, je descendis dans la Seine ; de là, je fus à la nage jusqu'au Havre-de-Grace ; au Havre-de-Grace, je m'embarquai pour les Indes, d'où me voilà présentement de retour ; et voici mon histoire achevée. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Il ne me reste qu'une difficulté, qui est de savoir comment, gros comme tu es, tu as pu te fourrer dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Va m'attendre au Petit Trianon ; dans un moment je suis à toi, et je te ménerai chez Monsieur Aurélio. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Oui, monsieur ; vous me dites d'empêcher que madame n'entre dans la maison, et de lui fermer la porte au nez. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Il y a là-dedans un barbier. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Ne vous mettez pas en peine, monsieur ; dans deux petites heures votre affaire sera faite. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Comment, dans deux heures ! Je crois que vous vous moquez. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
J'étais auparavant tailleur de pierres ; et comme on disait que j'avais beaucoup de légèreté dans la main, je crus que je serais plus propre à ce métier-ci. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Mais il faut qu'on ait perdu l'esprit, de faire un tintamarre semblable dans mon antichambre ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Là, là ; consolez-vous, madame ; vous avez des yeux à défrayer tout un visage. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Et que serait-ce donc, madame, s'il vous fallait peler avec de certaines eaux, comme la dernière maîtresse que je servais, qui changeait tous les six mois de peau. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Si je l'ai vu ? C'étoit moi qui faisois l'opération ; elle me faisait prendre la peau de son front, que je tirais de toute ma force ; elle criait comme un beau diable, et moi je riais comme une folle ; il me semblait habiller un levraut : mais ce qui est de meilleur, c'est qu'elle portait toujours sur elle, dans une boîte, la peau de son dernier visage calcinée, et disait qu'il n'y avait rien de si bon pour les élevures et les bourgeons. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Je crois, mademoiselle, que vous n'avez pas l'honneur de me connaître ; mais quand vous saurez que je m'appelle Monsieur De La Gavotte, sieur de Trotenville, vous devinerez aisément que je suis maître à danser. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Votre nom, monsieur, est assez connu dans Paris ; et j'espère devenir une bonne écolière, ayant pour maître le plus habile homme du métier. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Madame ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Vous savez, madame, que c'est là présentement la pierre de touche du bel-esprit. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
J'avais autrefois un carrosse à un cheval ; mais mes amis m'ont conseillé de changer de voiture, afin de ne pas causer une erreur dans le public, qui prend souvent, dans cet équipage-là, un maître à danser pour un lévrier d'Hippocrate. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Quand on me donnerait un tiers dans l'opéra, je n'y rentrerois pas. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Nous sommes glorieux comme tous les diables dans notre profession. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Là, là, donnez-vous patience ; on leur fera peut-être tout rendre : mais cependant elles usent en toute rigueur de leurs privilèges ; et un amant qui n'exprime son amour qu'avec des fontanges et des bas de soie, se morfond dix ans derrière leur porte. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Fi, madame ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Ho bien, monsieur, nous la verrons une autre fois ; mais présentement je vous prie de danser un menuet avec moi. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Tel que vous le voyez, il n'y a point d'homme au monde qui gourmande une chanterelle comme lui ; il ferait danser, s'il l'avait entrepris, tous les invalides et leur hôtel. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Eh bien, madame ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Que dites-vous de ma danse ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Ne voulez-vous point que j'aie l'honneur de danser avec vous ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Par mois, madame ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
C'est bon pour les maîtres à danser fantassins. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Il est vrai ; mais dans ce temps-là les maîtres à danser n'étaient pas obligés d'être dorés dessus et dessous, comme à présent ; et une paire de galoches était la voiture qui les menait par toute la ville. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Très volontiers, madame ; cela me fera bien du plaisir : car tel que vous me voyez, je suis à deux mains, et je chante aussi bien que je danse. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Mesdames, je vous donne le bonsoir. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
J'ai fait le barbier ; j'ai volé la bourse ; il y avait cent louis d'or dedans ; vous m'en avez promis dix : je prétends les avoir, ou je ne me mêle plus de rien. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Console-toi donc, et ne m'interromps pas davantage. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Pour vous empêcher de complimenter davantage, venez çà. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Et y dansera-t-on, à la noce ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
On y dansera ; oui, bourreau. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
On dansera à ma noce, et je danserai avec Colombine ! (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Imaginez-vous que vous êtes dans un lit, et que vous dormez. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Je suis dans un lit ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Oui, dans un lit, et Colombine est couchée avec vous. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Madame, je vous déclare, pour la dernière fois, que je ne veux plus voir tout ce train-là dans ma maison. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Madame Sotinet ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Et que n'en changez-vous, madame ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Ne sait-on pas assez dans le monde l'honneur que je vous ai fait, quand je vous ai épousé ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Madame parle comme un oracle ; toutes les paroles qu'elle dit sont des sentences que toutes les femmes devraient apprendre par coeur. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Nous demeurons dans la même maison, et il y a huit jours que je ne vous ai rencontrée. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Non, madame ; mais, si vous voulez, je vais vous en chanter un que je viens d'apprendre. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Je vous prie, monsieur, de vous en aller dans votre appartement, et de me laisser en repos dans le mien. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Je m'ennuie bien aussi d'y être, madame, et je voudrais... (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Hé ! Monsieur, retirez-vous ; voilà madame qui trépasse, et je la garantis morte, si vous ne décampez tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Madame, je ne sais pas ce que vous faites de cet homme-là ; mais je sais bien, moi, ce que j'en ferais, si j'étais à votre place. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
C'est un homme qui n'est jamais dans la route de la raison ; il a des travers d'esprit qui me désolent. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Je dois aller passer l'après-dînée chez la marquise : viens achever de m'habiller dans mon cabinet. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Mais, madame, qui est-ce qui entre là ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Un dévoiement, madame, causé à ma bourse par les fréquentes crudités d'une fortune indigeste, m'a obligé d'avoir recours au remède astringent d'un petit billet payable au porteur, que j'apportais à monsieur votre époux ; mais n'y étant pas, j'ai cru qu'un homme de ma qualité pouvait entrer de volée chez les dames, et que vous ne seriez pas fâchée de connaître le chevalier De Fondsec. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Comment voulez-vous, madame ? (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Ma foi, madame, je ne sais pas si je pourrai me prostituer à votre visite ; car c'est aujourd'hui mon grand jour de femmes. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Non, madame, je n'irai pas, vous dis-je ; j'y perdrois. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Allons, madame, je suis à vous pendant toute l'après-dînée, et pendant toute la nuit, si vous voulez : il en coûtera la vie à trois ou quatre femmes ; mais qu'y faire ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Madame, voyez là-bas s'il y a quelque chose de reste, et qu'on leur donne seulement pour les empêcher de crier. (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Quand je n'ai plus que deux ou trois plaisirs à prendre dans le reste du jour, je suis dans une langueur mortelle ; et je m'ennuie presque toujours, dans la crainte que j'ai de m'ennuyer bientôt. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-LAQUAIS)
Je ne sais, madame, ce que vous voulez faire ; mais je vous avertis que monsieur a enfermé une roue du carrosse dans son cabinet, pour vous empêcher de sortir. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Nous irons dans le carrosse de monsieur le chevalier. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Cela ne se peut pas, madame ; mon cocher s'en sert : c'est que je lui donne mon carrosse un jour la semaine pour ses gages ; c'est aujourd'hui son jour, et il l'a loué à des dames qui sont allées au bois de Boulogne. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Si madame veut aller à l'opéra, je trouverai bien un carrosse. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
En vérité, madame, je ne sais pas quel plaisir vous trouvez à vos comédies italiennes ; les acteurs y sont détestables. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Excepté cet homme qui parle normand dans l'empereur de la lune, tout le reste ne vaut pas le diable. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Je m'en allai aussitôt, pestant comme un diable contre ces nigauds-là, et je n'en voulus pas voir davantage. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Madame, on joue "Le Sirop pour purger". (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
Ne vous l'avais-je pas bien dit, madame ? (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Madame, combien mettra-t-on de couverts ? (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
Dieu merci, madame, ce que je demandais est enfin arrivé : nous plaiderons, morbleu ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Vous ne serez plus Madame Sotinet, ou j'y perdrai mon latin. Je viens de consulter un avocat de mes amis sur votre affaire. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Mort non pas de ma vie, madame, c'est vous éterniser, que de faire un coup d'éclat comme celui-là ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Saurait-on la magnificence de Madame Lycidas, en justaucorps de soixante pistoles, les discrétions qu'elle perd avec son galant, si elle n'avait pas plaidé contre son mari ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Je vous le dis, madame, il n'y a rien tel que de bien débuter dans le monde, et voilà le plus court chemin. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
On avance plus par là en un jour d'audience qu'en vingt années de galanterie ; et vous me remercierez dans peu des bons avis que je vous donne. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Une bonne séparation, madame, une bonne séparation ; et le plus tôt, c'est le meilleur. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Madame, ne vous mettez point en peine, vous n'irez point aux juridictions ordinaires : le dieu d'Hymen est arrivé depuis quelque temps en cette ville, pour démarier toutes les personnes qui sont lasses du mariage. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Tenez, madame, voilà l'avocat que je vous veux donner. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Il n'en faut pas davantage pour gagner le procès le plus désespéré. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Je ne sais pas, Colombine, dans quelle affaire tu m'embarques là. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ne vous mettez pas en peine, madame ; je vous en tirerai. Je ne vous dis pas ce que j'ai envie de faire. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Monsieur, il est bien malade ; il ne pourra pas venir : en taillant sa plume, il s'est coupé un peu le doigt ; il dit qu'il ne pourra pas plaider dans l'état où il est. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Pour Messire Mathurin-Blaise Sotinet, sous-fermier, contre la dame Sotinet, sa femme, demanderesse en séparation. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
En effet, messieurs, une jeune femme qui épouse un vieillard, dans l'espérance de l'enterrer six mois après, n'est-elle pas en droit de lui demander raison de son retardement ; et n'est-elle pas bien fondée à faire rompre son mariage, puisque son mari n'a pas satisfait à l'article le plus essentiel du contrat, par lequel il s'est obligé tacitement à ne pas passer l'année ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Celui pour qui je parle, après avoir longtemps contemplé du port les naufrages de tant de malheureux époux, s'embarqua enfin sur la mer orageuse du mariage ; et quand il fit ce solécisme en conduite, qu'il souffrit cette léthargie de bon sens, cette éclipse de raison, s'il se fût mis une corde au cou, ou qu'il se fût jeté dans la rivière, il n'auroit jamais tant gagné en un jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il fit ce qu'ont accoutumé de faire les gens sur le retour, quand ils épousent de jeunes filles, c'est-à-dire qu'il confessa avoir reçu vingt mille écus, quoiqu'elle ne lui eût jamais apporté en mariage qu'un fonds de galanterie outrée, et une fureur effrénée pour le jeu : voilà la dot de la Dame. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs ; quand je dis que voilà la dot de la Dame Sotinet, je n'avance rien que de véritable ; mais ne croyez pas que, parcequ'elle n'a rien eu en mariage, elle en dépense moins en se mariant. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Les jeunes filles qui se vendent à des vieillards achètent en même temps le droit de les envoyer à l'hôpital promptement, par leurs dépenses extravagantes : c'est ce qu'a presque fait la Dame Sotinet ; car enfin le pauvre homme ne fut pas plus tôt marié, qu'il vit bien comme presque tous les autres qui s'enrôlent dans cette milice qu'il avait fait une sottise ; que le mariage est une affaire à laquelle il faut songer toute sa vie ; qu'un bon singe et la meilleure femme sont souvent deux méchants animaux ; et que ce grand philosophe avait bien raison de s'écrier, en voyant trois ou quatre femmes pendues à un arbre : que les hommes seraient heureux, si tous les arbres portaient de semblables fruits ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il vit, dès le jour même de son mariage, introduire chez lui l'usage des deux lits, usage condamné par nos pères, inventé par la discorde, et fomenté par le libertinage ; usage que je puis nommer ici la perte du ménage, l'ennemi mortel de la réconciliation, et le couteau fatal dont on égorge sa postérité. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il vit fondre chez lui, dès le lendemain, tous les fainéants de la ville, chevaliers sans ordre, beaux esprits sans aveu ; cent petits poètes crottés, vrais chardons du Parnasse ; de ces fades blondins, minces colifichets de ruelles ; en un mot, il vit faire de sa maison une académie de jeux défendus, et fut obligé de payer une grosse amende, à quoi il fut condamné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, messieurs, non ; ce fut la Dame Sotinet. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
La Dame Sotinet ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, messieurs, ce fut elle qui, ne sachant plus où trouver de l'argent pour jouer, alla dénoncer elle-même que l'on jouait chez elle : elle fut condamnée à trois mille livres d'amende. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Que direz-vous, races futures, d'un pareil brigandage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais, messieurs, s'il n'y avait que de la dissipation dans la conduite de la Dame Sotinet, vous n'entendriez pas retentir votre tribunal des plaintes de son mari ; mais puisqu'il est aujourd'hui obligé d'avouer sa honte et son malheur, approchez, financiers, plumets, chevaliers, et vous godelureaux les plus déterminés ; paraissez sur la scène. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, nous trouverons de tous ces gens-là dans l'équipage de la Dame Sotinet, équipage qu'elle promène scandaleusement par toute la ville, et la nuit et le jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Si je vous parlais des intrigues de la Dame Sotinet, de ses aventures galantes, de ses subtilités pour tromper son mari ; mais... vous rougiriez, illustres et vieilles coquettes de notre temps, de voir qu'une femme de dix-huit ans vous a laissées bien loin après elle dans la carrière de la galanterie et j'apprendrais aux femmes qui m'écoutent de nouveaux tours de souplesse (elles n'en savent déjà que trop). (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Et après cela, messieurs, une femme, qui est le précis, l'élixir, la mère-goutte de la transcendante coquetterie, viendra vous demander une séparation ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Nous espérons, au contraire, que vous obligerez la Dame Sotinet à retourner avec son mari, pour mieux vivre avec lui, s'il est possible. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Messieurs, je parle pour Damoiselle Zorobabel de Roqueventrousse, demanderesse en séparation, contre Mathurin-Blaise Sotinet, sous-fermier, ci-devant laquais, et défendeur. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il l'épousa, et il ne tint qu'à lui de voir qu'il avait mis dans sa maison un trésor de sagesse et de prudence, puisqu'elle ne dépensa, en se mariant, que les vingt mille écus qu'elle avait eus en mariage. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
L'économie de la Dame Sotinet ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je le crois bien : je connais la fille d'un drapier qui en a renvoyé un de deux mille livres ; et si, dans ce temps-là, les drapiers n'avaient pas gagné leur procès contre les marchands de soie. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le Sieur Sotinet était entré malheureusement dans l'affaire du bois carré. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Un homme qui a été toute sa vie dans les aides ne boit que de l'eau ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
N'avait-il bu que de l'eau, Maître Braillardet, quand, sortant tout chancelant d'un cabaret, pour assister à l'enterrement d'un de ses meilleurs amis, il se laissa tomber dans la fosse, où il serait encore, si, par malheur pour sa femme, on ne l'en eût retiré ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le divorce ayant été de tout temps tout ce qu'il y a de plus piquant dans le mariage, ce ragoût de veuvage anticipé, cette viduité prématurée que vous allez servir à la Dame Sotinet, va faire venir l'eau à la bouche à quantité de femmes de Paris : elles en voudront tâter. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Ayant aucunement égard à la requête de la partie de Maître Cornichon, le dieu de l'Hymen a ordonné que la Dame Sotinet demeurera séparée de corps et de biens d'avec son mari ; qu'elle reprendra les vingt mille écus qu'elle a apportés en mariage ; qu'elle jouira, dès à présent, de son douaire, étant réputée veuve, et d'une pension de trois mille livres ; et, attendu la démence avérée du Sieur Sotinet, nous avons ordonné qu'à la diligence de sa femme, il sera incessamment enfermé aux Petites-Maisons, ou à Saint-Lazare. (Acte 3, scène 6, DIEU DE L'HYMEN)

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LE CARNAVAL DE VENISE (1699)

Dans une aimable cour, v.18 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Qu'Amour dans nos fêtes v.40 (Acte 1, scène 3, SUIVANT-DE-LA-MUSIQUE)
Dans ces lieux paisibles ; v.45 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Qu'Amour dans nos fêtes v.48 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Qu'Amour dans nos fêtes v.56 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Et dans le temple de Mémoire v.66 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
Dans la saison la plus charmante. v.87 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Isabelle paraît ; un soudain mouvement v.106 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Dans ces beaux lieux, où tout enchante, v.110 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Dans ces spectacles, dans les jeux, v.114 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Sous ce prétexte, dans ces lieux v.117 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
Il vient ; pénétrons dans son âme v.141 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
L'Amour, qui dans vos yeux tous ses charmes rassemble, v.148 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
Et toi, perfide amant, crois-tu voir dans mon coeur v.169 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Lungi da me, vaga Beltà ; v.185 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
Indarno vien a consolar me : v.194 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
Dans le sein des mers. v.203 (Acte 2, scène 5, UNE-MUSICIENNE)
Dans le sein des mers. v.207 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Sert, dans ce doux asile, v.210 (Acte 2, scène 5, LA-MUSICIENNE)
Dans le sein des mers. v.215 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Nous ressentons dans l'onde v.216 (Acte 2, scène 5, LA-MUSICIENNE)
Dans le sein des mers. v.223 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.224 (Acte 2, scène 5, UNE-BOHÉMIENNE)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.226 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Dans ces beaux lieux remplis d'attraits, v.228 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.233 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.240 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Tout le feu de vos yeux a passé dans mon coeur. v.245 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Deux tyrans dans mon coeur exercent leur furie ; v.282 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
Malgré toute l'ardeur qui règne dans votre âme, v.291 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Que l'amour dans nos coeurs se transforme en colère ; v.308 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Qui crie en vain dans le fond de mon coeur. v.317 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Que l'amour dans nos coeurs se transforme en colère : v.318 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Je sais que mon rival, dans l'ardeur qui le presse, v.358 (Acte 3, scène 4, RODOLPHE)
Sommeil, qui, dans ta fausseté v.363 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
Con i dardi v.373 (Acte 3, scène 5, TRIO-ITALIEN)
L'Amour me favorise, et je vois dans ces lieux v.376 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
Où donc est cet audacieux ? v.402 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Avant que le soleil paraisse dans ces lieux, v.404 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Éteindront dans son sang des feux injurieux. v.406 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Dans mes yeux vous avez pu lire v.431 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Le sort que vous gardait mon coeur : v.432 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Étouffent tout l'amour que j'ai pris dans tes yeux : v.457 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur ; v.461 (Acte 4, scène 1, LÉONORE)
Mais il vit pour une autre ! Une pitié soudaine v.469 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur. v.475 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Du combat que le peuple a donné dans ces lieux v.512 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.519 (Acte 4, scène 4, UN-CHEF-DES-CASTELLANS)
Mêlons aussi dans ce beau jour v.520 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.527 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
Mêlons aussi dans ce beau jour v.528 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Quand tu descends pour moi dans la nuit éternelle, v.567 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
Je vous allais chercher dans le sein du trépas ; v.604 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
Un vaisseau par mes soins dans le port va se rendre, v.612 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Dans les royaumes de la Mort v.619 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
Que tu ne sois rendu dans l'empire du jour. v.643 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
La beauté dans les cieux trouve un aisé passage, v.652 (Acte 5, scène 1, OMBRE-HEUREUSE)
Amours, volez tous dans mon âme ; v.655 (Acte 5, scène 5, EURYDICE)
Dans l'empire des airs reporte ce perfide. v.668 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
Riez, chantez, dansez, montrez votre allégresse ; v.674 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
Rions, chantons, dansons, montrons notre allégresse : v.677 (Acte 5, scène 8, LE-CHOEUR)
Dérobent le flambeau qui brille dans les cieux ; v.687 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
Je veux joindre à ces jeux une nouvelle danse ; v.694 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
Chantez, dansez, profitez des beaux jours ; v.700 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
Chantons, dansons, profitons des beaux jours ; v.702 (Acte 5, scène 10, LE-CHOEUR)

SAPOR (1704)

Ces armes, ces soldats, ces rois, ce diadème, v.6 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Cet éclat triomphant qui brillait dans ma cour, v.7 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Tout s'est évanoui dans l'espace d'un jour. v.8 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
En quelque état, Madame, où le sort vous entraîne, v.21 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
Et l'amour paternel ont formés dans mon flanc. v.40 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Dans nos communs malheurs Sapor enveloppé, v.48 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
De soldats aguerris couvrir les champs romains. v.52 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Est second fils du roi qui règne dans la Perse ; v.54 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Envoya, jeune encor, ce prince dans ma cour. v.64 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Nourri depuis ce temps dans le métier des armes, v.65 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Sapor voit sans espoir enchaîner dans ce jour v.75 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Madame, espérez tout d'un retour favorable ; v.77 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
Au milieu des faisceaux, parmi les étendards, v.91 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Et, tandis que mon cour dans les douleurs se noie, v.101 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Qui jetez dans mon cour un rayon d'espérance, v.114 (Acte 1, scène 2, ZÉNOBIE)
Murmurer votre voix dans le fond de mon cour ! v.116 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Avec tous les soldats que l'Orient rassemble, v.122 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Quand ton bras s'étendait sur cent peuples divers, v.123 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Tu veux donc l'entreprendre, et seule, et dans les fers ! v.124 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Au milieu de son camp, dans le sein de sa cour, v.131 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Le ciel dans mes malheurs ne veut pas que j'espère. v.134 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Que t'a dit Sabinus ? Viendra-t-il dans ces lieux ? v.151 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
Dans ce même palais je l'ai trouvé, madame ; v.153 (Acte 1, scène 3, THÉONE)
Votre ordre et votre nom ont porté dans son âme v.154 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Un plaisir dont soudain ses yeux ont éclaté. v.155 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Mais pardonnez, madame, à ma témérité, v.156 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Mes plus vaillants soldats par le fer immolés, v.187 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
Dans l'ombre de la nuit d'envelopper ma fuite, v.190 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
De six mille chevaux qui bordaient le rivage, v.197 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Tu sauras seulement que, dans nos mains sanglantes, v.201 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Je cédai sans me rendre ; et Sabinus lui-même, v.206 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Il m'aime ; et, dans l'ardeur du courroux qui m'entraîne, v.209 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Unissons nos dédains, notre cause est commune ; v.214 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Madame, le voici. v.215 (Acte 1, scène 4, THÉONE)
Madame, près de vous, par votre ordre on m'appelle : v.217 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Je n'ai haï dans vous qu'un fils d'une romaine ; v.222 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Dans la commune horreur vous étiez confondu ; v.223 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
J'ai toujours cependant reconnu la vertu : v.224 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Mais plus dans un Romain je la voyais paraître, v.225 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Lorsque je la trouvais dans un sang odieux. v.228 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Ah, Madame ? v.233 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
À travers des dangers courant se faire jour, v.239 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
C'est par mon bras aussi que je prétends, madame, v.241 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Madame, à ces transports connaîtrez-vous si j'aime ? v.250 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
N'en doutez point, madame ; il mourra de mes coups. v.259 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Madame, hélas ! Le crime... v.267 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Se ranger en un jour près de vos étendards ; v.280 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Ce qu'arme de soldats l'une et l'autre Arabie, v.282 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
De ses meilleurs soldats grossir vos bataillons : v.284 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Fait sur les bords du Nil flotter ses étendards. v.296 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
De mettre dans mes mains, pour un sceptre, des fers, v.315 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Quoi ! Seigneur, quand le ciel, secondant vos guerriers, v.347 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Tout rit à vos désirs, dans vos mains Zénobie v.353 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
D'où naît dans votre cour l'ennui qui vous traverse ? v.369 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Et, tenant dans vos fers Zénobie et Sapor, v.371 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Où ton bras triomphant ramena dans ces lieux v.387 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Je condamne les dieux, j'accuse la fortune ; v.390 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
J'erre dans ce palais, inquiet, incertain ; v.391 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Je fuis, mais vainement, j'ai le trait dans le sein. v.392 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Porter aux ennemis sa beauté dangereuse ? v.398 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Et ton bras pouvait-il, la mettant dans mes mains, v.403 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
J'aime cependant, j'aime ; et, malgré moi, mon âme v.421 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Rome, dans ce moment, et l'armée, attentives, v.425 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Ismène, dans ces lieux par mon ordre conduite, v.433 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Semble, dans ce moment, redouter cette vue. v.442 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Firmin, je fais venir Ismène dans ces lieux v.447 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Je vois déjà, seigneur, vos chefs et vos soldats, v.455 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Et cet affront rendant ses fureurs légitimes, v.469 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
S'allumer dans les cieux et menacer ma tête, v.474 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Et dans ce dur chemin où j'ai su m'avancer, v.487 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
À se lasser bientôt dans ces routes austères, v.502 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
De laisser sa vertu seule dans la balance v.509 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Que fais-je cependant dont ma gloire s'offense ? v.517 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Traîner dans le repos une indolente vie ? v.522 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Mais on vient. Que je sens de trouble dans mon âme ! v.529 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Souffrez qu'à vos regards je m'offre ici, madame, v.530 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Me mettre dans vos fers, et dire, à vos genoux, v.535 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Qu'il n'est plus dans ces lieux d'autre vainqueur que vous. v.536 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Après de vains efforts, m'a mise dans vos fers : v.540 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Je sais à quels malheurs le sort m'a condamnée ; v.542 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Tout le feu de mes yeux s'est éteint dans mes larmes ; v.546 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Madame, je sais bien qu'un soupir dans ma bouche v.549 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Mais enfin, si jamais dans une âme hautaine, v.553 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Malgré tous vos dédains, je suis sûr d'être heureux. v.555 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Madame, on n'a jamais ressenti tant de feux ; v.556 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Je vous l'offre en ce jour, madame, avec ma main. v.560 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
À vous, madame. v.561 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Ne seront pas encor dans ce jour exaucés. v.576 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Mais, sans trop pénétrer, peut-on savoir, madame, v.581 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Quand mes jours plus sereins coulaient dans l'innocence v.586 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Dans nies yeux indiscrets malgré moi se déploie ; v.594 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Vole au-devant de lui, dans mon sein trop serré : v.596 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Je le cherche et lui parle en secret dans mon cour. v.600 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
N'en doutez point, madame, à ces signes secrets v.607 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Trouvant dans mon amour mon devoir même à suivre, v.613 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
À ces égarements, à ces transports, madame, v.625 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Mais, madame, un moment songez ce que je puis, v.635 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Madame, quelque temps suspendez vos alarmes ; v.662 (Acte 2, scène 4, THÉONE)
Quoi ! Votre cour encor dans mon sort s'intéresse ! v.682 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Daignent pour moi s'ouvrir et répandre des larmes ! v.686 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Cependant, plus sensible au feu qui vous inspire, v.693 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
D'un dangereux rival j'aigris la jalousie, v.729 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
Pour la dernière fois ! Trop de bonté, madame, v.737 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Verserait dans mon cour ce funeste poison ? v.752 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Si j'en crois mes regards, dans l'excès de ce zèle, v.769 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Vous lui juriez, madame, une amour éternelle ; v.770 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
Quel dangereux rival vous traverse et vous nuit. v.784 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Vous a-t-on fait savoir qu'il fallait dans votre âme v.785 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
À travers cent rivaux se fait jour dans un cour : v.796 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Soutenir les éclairs du fer de mes soldats, v.816 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Ces mots dans votre bouche auraient pu se suspendre ; v.818 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Le coup devrait avoir humilié l'audace v.826 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Je ne le crois que trop : mais si l'on me dédaigne, v.841 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Tremblez pour lui, madame, et peut-être pour vous. v.844 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Vous tenez dans vos mains et sa vie et sa mort : v.860 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Allez le voir, madame, et lui faites entendre v.861 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Vous le voulez, madame ; et je vous ferais tort, v.875 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Madame, en ce moment n'en accusez que vous. v.880 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Peut-être dans mes yeux il lira le contraire. v.886 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Dans cet aveu contraint, source de votre ennui, v.895 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
On dit que dans ce jour vous épousez Ismène : v.902 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Et dans tout ce palais se trouve répandu. v.904 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Oui, dès ce jour, madame. v.906 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
Et vous aussi, Madame ? Hélas ! C'est trop de peines. v.921 (Acte 3, scène 4, ISMÈNE)
Non, ce n'est point mon sang qui coule dans tes veines ; v.922 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Je ne t'ai point portée, ingrate, dans ce sein, v.923 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Madame, jusqu'à quand voulez-vous m'insulter ? v.932 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
Vous m'instruisez, madame ; et je ne savais pas v.936 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Qu'en répandant sur vous un rayon de ma gloire, v.937 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Mais, madame, aujourd'hui plus sensible à ma flamme, v.945 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Je conduis dans ce jour votre fille à l'autel. v.952 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Vous, madame, arrêtez l'effet de ma puissance ; v.953 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Ah ! De grâce, madame, v.961 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Ah, madame ! Arrêtons son courroux. v.971 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Vous promet tout, madame ; oui, vous serez vengée ; v.982 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Un mouvement secret dans le fond de mon cour v.983 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Vos beaux yeux dans mon cour excitent la vengeance ; v.986 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Et vous servir, madame, est servir la vertu. v.988 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Quel changement soudain ! Qui cause dans votre âme v.989 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Ce retour dans mon cour ?... v.990 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
L'ignorez-vous, madame ? v.990 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
On vous aime, on me tue aujourd'hui dans ces lieux. v.991 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Et qu'importe, madame, à qui vous les deviez, v.1003 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Ce généreux courroux, confondu dans mon âme v.1005 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
L'hymen que dans ces lieux par votre ordre on apprête, v.1010 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Ne se fait pas pour vous ! Et pour qui donc, madame ? v.1013 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Amour, plus que mes fers, dangereux à ma gloire. v.1017 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Quoi qu'il en soit, madame, il faut vous satisfaire ; v.1021 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Déjà par tout le camp mes fidèles soldats v.1023 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Allons, madame, allons, volons à la vengeance. v.1029 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
J'ai couru chez Sapor en venant dans ces lieux ; v.1031 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Le succès du complot est écrit dans ses yeux. v.1032 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je cours dans ce palais sans savoir où je suis ; v.1040 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
Cet hymen se célèbre à vos yeux dans ce jour, v.1055 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Cachons-nous dans l'horreur des plus sauvages lieux ; v.1059 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Madame, à quelques maux que le destin me livre, v.1065 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
Madame, jusqu'ici votre innocente vie v.1077 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
Dans le trouble où je suis ne m'abandonne pas. v.1088 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Enfin le ciel, madame, à mes voeux moins contraire, v.1089 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Sabinus, dans l'armée excitant sa puissance, v.1093 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Est-ce ainsi que vos yeux enflamment mon audace, v.1106 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Pour vous dans les hasards je cours en téméraire ; v.1110 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je me livre au destin ; quel_que_soit le danger, v.1111 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
De vous avoir laissée un moment dans les fers. v.1116 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Quelle secrète horreur dans moi va se répandre ! v.1126 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Qui ne peut être à moi ! C'en est donc fait, madame ? v.1129 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Au lieu de condamner votre esprit inconstant, v.1139 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous me quittez, madame, et je me rends justice, v.1141 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
J'y vais avec plaisir : il faut du sang, madame, v.1165 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Madame, en cet état j'ai déjà trop vécu. v.1172 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous me fuyez dans ce moment fatal ; v.1175 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous courez vous jeter dans les bras d'un rival ! v.1176 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous me voyiez courir dans les périls des armes, v.1178 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Des faisceaux arrachés, mille et mille étendards, v.1187 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et vous, madame, et vous, celui de l'écouter. v.1192 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
De cadavres romains dans leur cours arrêtés, v.1208 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
S'égarer dans les champs voisins de son rivage. v.1210 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Oui, madame, trahi, percé de mille traits, v.1215 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ah ! Dans mon désespoir, v.1223 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Se perdre dans le sein du traître, du perfide ! v.1230 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Lorsque dans les combats je signalais mes coups, v.1231 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Tremblante pour ses jours, dans son sort s'intéresse ; v.1238 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ailleurs que dans le mien, infidèles, imparfaits, v.1244 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et si, l'amour rendant ma fureur légitime, v.1245 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ô trop flatteur espoir, détruit dans sa naissance ! v.1261 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Je serai descendu dans l'infernale horreur ? v.1275 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Mais quel transport jaloux s'élève dans mon cour ? v.1276 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Non, je serai vengé dans le sein du trépas. v.1283 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Que l'amour dans mon cour se convertisse en rage : v.1286 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Et noyons son amour dans les flots de son sang. v.1288 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ah ! Madame, v.1289 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Je suis trahi, madame ; Ismène est infidèle, v.1294 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Ismène, votre fille ! Et dans quel temps, grands dieu^ ! v.1295 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Dans l'erreur où j'étais de la croire fidèle ? v.1302 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Son infidélité, dans ce jour malheureux, v.1311 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Ismène a consenti, dans ce funeste jour, v.1323 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Ah ! Que me dites-vous ? Est-il bien vrai, madame ? v.1325 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Quoi ! Malgré ses froideurs, Ismène, dans son cour, v.1327 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Mais peut-être, madame, une pitié secrète, v.1337 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Plus que la vérité, dans mon malheur vous jette : v.1338 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Tout mentait dans Ismène ; et ses regards timides v.1345 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Madame, ah ! Que m'apprenez-vous ? v.1347 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Nos projets sont détruits ; tout est perdu, madame. v.1349 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Hélas ! Dans les transports qui déchiraient mon âme, v.1350 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Je sens que dans mon cour l'espoir s'évanouit. v.1352 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Tout est perdu, madame, et je vous ai trahie. v.1353 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Dans mon appartement Sabinus va se rendre ; v.1365 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Allons, madame, allons, le succès est certain, v.1371 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Pour aller dans ton cour exciter des remords, v.1388 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
Je cède enfin, madame, à mon impatience ; v.1391 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Dans le temps que pour moi votre tendresse éclate, v.1399 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Dans ce moment pourtant, vos yeux en sont témoins, v.1401 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Je vous gardais toujours un reste d'innocence ; v.1404 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Si je vous exposais aux horreurs du danger, v.1417 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Madame, à cet emploi v.1421 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Dans les nobles transports du courroux qui m'anime, v.1423 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Je renonce, à ce prix, madame, à la vengeance : v.1427 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Non, laissez-moi, madame, achever mon ouvrage : v.1431 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Et vous, madame, et vous, l'objet de ma faiblesse, v.1443 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
Quand vos larmes tantôt m'en demandaient le cours : v.1446 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
Accordez à mes voeux cette grâce, madame ; v.1463 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
M'unir à toi du moins dans le sein du trépas : v.1482 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Madame, en ce moment, peut-être ce héros v.1501 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Et sa mort dans ces lieux est déjà répandue. v.1519 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
« Arrêtons-nous ici, dit-il ; c'est dans ces lieux, v.1525 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Ne l'ayant pu verser dans le sein de la guerre. » v.1531 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Nous le voyons saisi du fer d'un des soldats : v.1533 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Il enfonce le fer promptement dans son sein ; v.1538 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Je n'ai plus rien à craindre, enfin ; et, dans ce jour, v.1553 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
Dans les frémissements de mon horreur extrême, v.1563 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
J'irai, sans ton secours, dans la nuit du trépas : v.1570 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Si tu m'aimes, suis-moi dans le séjour affreux ; v.1573 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Viens m'y voir dans les bras de ton rival heureux. v.1574 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Que ce fer malheureux dans vos mains était mis ? v.1581 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
Madame, je fais plus que je n'avais promis, v.1582 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
C'est moi, c'est ma fureur qui lui mit dans la main v.1585 (Acte 5, scène 6, ZÉNOBIE)
Dans le sein de la mort, cruel ! Que dans tes bras. v.1594 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)

ARLEQUIN AUX ENFERS (1689)

Hoé, hoé, madame la Baleine ; ouvrez, s'il vous plaît, votre petite gueule. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Madame, tenez-vous bien aux crins. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
J'ai cru vingt fois que madame accoucherait de quelque sole entre mes bras. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Cela a été un peu chaud ; mais est-ce qu'on vous a pris pour du train dans notre quartier ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Cela est scandaleux. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Ces maris se mettent d'abord cent choses dans la tête. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Mais je crois que tu gagnerais bien davantage si ton secret le délivrait de sa femme. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Qu'une coquette soit décriée, que sa conduite soit la plus raboteuse du inonde, elle n'a qu'à changer de quartier, ne plus voir d'hommes, et prendre une pincée de ma poudre dans un bouillon, en trois mois elle fera assaut de vertu avec les plus vestales. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Ne te mets pas en peine ; tu n'auras pas montré trois mois, que tu seras aussi doré que les maîtres à danser. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Mais n'importe, voilà qui est fait ; quand l'argent me manquera, je me jette dans la musique. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Pour les cacher à cette âme damnée de Jupiter, qui nous en a tué déjà deux, j'en ai fait un ballot, que j'ai porté à la douane ; et je vais voir s'il est arrivé, pour en payer les droits. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Il y a longtemps, madame, que la tapisserie de mes inclinations est pendue au clou à crochet de vos beautés. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Si nous nous marions ensemble, jamais nos enfants n'entreront dans le régiment des gardes. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Il m'a dit que c'était une humeur âcre, répandue dans le diaphragme du mésentère, et qui tombe sur l'omoplate. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
On se trompe quelquefois dans ce calcul-là, et l'on n'y trouve pas souvent tout le bonheur qu'on s'y était proposé. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
C'est que, comme il était fort charitable, lorsqu'il rencontrait quelque agonisant que l'on menait à la Grève, il se mettait avec lui dans la charrette, et l'aidait à mourir du mieux qu'il pouvait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tous ses confrères les médecins (car il avait pris ses licences dans leur école) disaient qu'il n'y avait jamais eu un homme aussi adroit, et qu'on ne voyait point de besogne faite comme la sienne : aussi l'avaient-ils fait recteur de la Faculté. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je vous dis, madame, que si vous l'aviez vu travailler, il vous aurait fait envie de vous faire pendre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Et dans peu j'espère lui donner d'une potion cordiale qui l'empêchera d'avoir faim de longtemps. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Oui, si vous voulez me promettre de m'épouser, je vous promets, moi, de la faire crever dans deux jours comme un vieux mousquet. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je vous promets de la faire crever dans deux jours. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Allons, je veux faire la paix : je n'aime pas à voir de noise dans un ménage ; je veux vous raccommoder : venez çà. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Monsieur ou madame, car je ne sais si vous êtes mâle ou femelle, je ne vous vois que par derrière... (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Il n'y eut jamais un meilleur naturel que le mien ; je rendais une comédie aussi facilement qu'un autre rend un lavement. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
J'ai mis le siècle dans ce goût-là ; et, si vous y prenez garde, depuis moi, tous les auteurs donnent là-dedans. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Tout au contraire, je marquai, dans mes rôles, les endroits où l'on devait siffler, afin que l'acteur se reposât et qu'il reprit haleine. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Je m'étais, de mon vivant, abonné avec un marchand de sifflets, qui était, dans son métier, le premier homme du monde. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Oui-da, cela est bien aisé. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est une chose étonnante, phlégétontique assemblée, que de voir l'affluence d'âmes qui tombent journellement par vos soins dans mon royaume : il faut désormais refuser l'entrée aux survenants, ou faire bâtir des appartements nouveaux ; et, pour cela, je crois qu'il sera bon de lever un droit sur le bois et le charbon qui se brûlent ici-bas : voilà le sujet pour lequel je vous assemble. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Pour ceux-là, il faut en faire provision ; c'est le bois d'andelle de l'enfer ; et je ne veux pas que l'on brûle autre chose dans mon cabinet. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Je sais que je ne suis pas du goût d'aujourd'hui, et que pour être présentement femme du bel air, il ne faut prendre un mari que comme un surtout de bienséance, et un paravent de réputation ; mais j'aime mieux n'être pas tout à fait à la mode, et être un peu plus dans la route de mon devoir. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Dans le temps où nous sommes, il n'y a point de femmes qui puissent promettre cela. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Je veux que les enfants que j'aurai dans ln suite (car il faut recommencer sur nouveaux frais) soient élevés à ma fantaisie, et j'en disposerai comme de chose à moi appartenante. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 21 textes (soit une présence dans 1,11 % des textes) dans lesquels il y a 2027 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 96,52 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	LA S?R?NADE	48	0	0	0	0	0	48
2	LA SÉRÉNADE	1	0	0	0	0	0	1
3	LE JOUEUR	36	45	21	48	30	0	180
4	LES SOUHAITS	33	0	0	0	0	0	33
5	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES H?TELLERIES.	24	29	15	0	0	0	68
6	LE BAL	50	0	0	0	0	0	50
7	ARLEQUIN, HOMME ? BONNES FORTUNES.	20	7	17	0	0	0	44
8	LES VENDANGES	32	0	0	0	0	0	32
9	DÉMOCRITE	36	29	22	24	21	0	132
10	LA COQUETTE, OU L'ACAD?MIE DES DAMES.	33	32	39	0	0	0	104
11	LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES.	1	16	2	0	0	0	19
12	LE DISTRAIT	0	0	0	0	1	0	1
13	LE DISTRAIT	26	30	43	27	24	0	150
14	LE RETOUR IMPR?VU	92	0	0	0	0	0	92
15	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	33	0	0	0	0	0	33
16	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	1	0	0	0	0	0	1
17	LES M?NECHMES, ou LES JUMEAUX	0	1	0	0	0	0	1
18	LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX	16	72	31	30	28	0	177
19	LA CRITIQUE DE L'HOMME ? BONNES FORTUNES.	23	0	0	0	0	0	23
20	LA CRITIQUE DU L?GATAIRE	49	0	0	0	0	0	49
21	LE L?GATAIRE UNIVERSEL	0	1	0	0	0	0	1
22	LE LÉGATAIRE UNIVERSEL	46	39	25	37	29	0	176
23	LE DIVORCE	54	41	39	0	0	1	135
24	LE CARNAVAL DE VENISE	7	21	15	11	11	0	65
25	SAPOR	51	47	54	56	29	0	237
26	ARLEQUIN AUX ENFERS	33	0	0	0	0	0	33
27	LES FOLIES AMOUREUSES	0	44	72	0	0	19	135
28	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.	0	0	1	0	0	0	1
29	ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.	0	0	4	0	0	0	4
30	LE DIVORCE	0	0	0	0	0	2	2
	Total	745	454	400	233	173	22	2027